Certains commerçants évoquent des craintes quant à leur avenir. Le deuxième confinement fait peur!

En cette période de deuxième confinement, où les commerçants peuvent exercer sans pour autant profiter de tous les atouts, semblent mécontents après la décision de fermer les rideaux à partir de 20h00. Les commerçants de la région vivent très mal ces nouvelles mesures gouvernementales pour lutter contre le coronavirus, affirme un propriétaire d’une cafétéria. Les vitrines de cet établissement sont parées de noir en signe de deuil du petit commerce. En fait, les commerces doivent encore une fois s’adapter au confinement après les mesures gouvernementales annoncées pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Même si les citoyens peuvent sortir pour aller travailler, le retour à la maison se fait ensuite sans passer par la case shopping. Les commerces non essentiels doivent faire profil bas et fermer les portes. Seule la vente directe est permise, indiquent les nouvelles mesures dictées par les hauts responsables de l’Etat.  » On est sur un deuxième confinement, pourquoi pas un troisième, l’avenir est assez incertain donc si on a août dans les dents, ça va être très très dur. Autant trouver une solution palliative le plus vite possible », a-t-il expliqué en gardant sa positivité. Un restaurateur, qui lui aussi ne peut plus travailler :  » ça me paraît indécent de dire au propriétaire du local, désolé je ne vais pas payer de loyer « . Il faut dire que le commerce du centre-ville déjà fragilisé par le premier confinement est animé par des entreprises de petite dimension qui n’ont pas la capacité de résister à une chute brutale et persistante de leur activité sans que soit mise en danger leur existence même, dira notre interlocuteur qui évoque des craintes quant à la rentabilité de son activité avec tout ce qu’il a vécu ces derniers temps. Un autre dira que ce n’était pas du tout approprié en ce moment où des milliers de commerçants vont devoir fermer leurs portes. Enfin, il est utile de rappeler que les décisions prises interviennent dans un contexte où seuls le confinement et la vaccination sont les armes des autorités.