LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
Le marché Okba de la ville nouvelle (M’dina-Jdida) est bondé et la distanciation sociale semble inexistante. Parmi les citoyens, il y a un relâchement et aujourd’hui rares sont ceux qui portent une bavette. Pourtant, le Coronavirus (Covid-19) est toujours là. Oran est même l’une des plus touchées après Alger par l’épidémie. Les prochains jours seront cruciaux. Selon les spécialistes, les efforts consentis et les moyens mobilisés par l’Etat dans les structures médicales (hôpitaux, dispensaires, cliniques, etc…) pour endiguer la Covid-19, resteront vains si les citoyens ne respectent pas les gestes barrières au niveau des lieux publics. Suite à la dernière décision prise par le gouvernement de prolonger les mesures de confinement partiel à partir de 20h00, certains médecins pensent qu’un confinement à partir de 20h00 n’a aucune importance dans la mesure où les marchés d’El Hamri, Mdina-Jdida, Gambetta, Ain-Beida, Gdyel et bien d’autres resteront ouverts toute la semaine. Pour minimiser les dégâts, le premier responsable de la wilaya (le wali) doit ordonner la fermeture du marché de M’dina-Jdida, source de tous les maux, comme mesure préventive. En dépit des dernières instructions du wali d’Oran pour reprendre les mesures répressives dans les endroits publics, pour sauver des vies, le relâchement des usagers du transport public persiste toujours. La situation est inquiétante chaque jour davantage, en particulier dans les transports en commun; l’exemple du tramway où certes le port de masque est obligatoire, mais aucune mesure de distanciation n’est respectée. Ainsi, la majorité des passagers refusent de se soumettre au marquage au sol, non seulement au niveau des stations, mais surtout à l’intérieur des rames. Par ailleurs, la situation dans les bus est plutôt catastrophique. Les usagers sont collés les uns contre les autres. Aucun marquage n’est signalé à l’intérieur des bus, sans oublier l’absence totale de désinfection.
