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Saida. L’intox et la désinformation tiennent la vedette

Plusieurs animateurs qui activent dans les réseaux sociaux, n’ont pas encore réussi à distinguer entre Liberté d’expression, de pensée et de communication et certains actes répréhensibles contenus dans leurs commentaires, avis et réflexions. Certains parmi eux usent depuis peu d’invectives et d’attaques frontales à l’adresse des autres, sans trop mesurer l’impact ni les peines prévues pour de telles dérives. A Saida, certains animateurs de pages « Facebook » ont perdu leur boussole, ils plongent, sans réfléchir, dans la plus sombre des schizophrénies, donnant lieu à tous les délires ….Et toute cette folie a pour but uniquement de se faire connaître auprès de l’Opinion publique alors qu’ils oublient que cette dernière n’est pas dupe.
Le Coronavirus ne semble pas avoir changé la mentalité dans cette ville envahie par les Mouches bleues – si bien que n’importe qui peut s’improviser journaliste-correspondant, en utilisant des interventions-vidéos pour cracher le feu. Se faisant les champions de toutes catégories de Balivernes à travers leurs vidéos, en se proclamant pour la grande cause locale, ces pseudo-reporters s’érigent en grands purificateurs, redresseurs de torts, protecteurs farouches de Saïda-ville et gardiens émérites du développement local. « Qu’ils prennent la place de l’exécutif de wilaya », disent les autres. Des cas sociaux qui ne voient que leurs propres intérêts. Ils poussent le plumitif aux déclarations écrites, se lançant dans une  » Bataille  » contre tout ce qui bouge ou ne bouge pas lorsqu’il s’agit de responsables qui ne les ont pas avantagés. Ils poussent l’outrecuidance jusqu’à les menacer  » de faire des vidéos sur eux si les responsables refusent de les recevoir. Ils sont tout le temps dans le couloir du cabinet du wali pour lui demander une audience. Un homme jaloux de sa ville émet des critiques constructives …et quand on veut jouer aux objecteurs de conscience, il faut être soi-même irréprochable. Car critiquer les taches de noirceur quand on est enduit de suie, est un jeu dangereux qu’un Sage évite. La calomnie, la diffamation et autres tares ne sont l’apanage que des pauvres cons, incapables d’être d’une quelconque utilité même à leur propre famille. Quoique l’on dise, Saida s’en sort bien que mal par rapport à d’autres wilayas et nous ne sommes pas là pour faire la Brosse à qui que ce soit. Certes, Saida a ses ripoux, ses corrompus, ses voleurs, ses pilleurs mais elle a aussi des Citoyens dignes de confiance, intègres et loyaux qui désirent rester propres.
Elles ne sont pas très nombreuses mais elles existent et c’est pour cela qu’on doit s’interdire de généraliser. Comme il ne faut pas jouer aux Riches quand on n’a pas le Sou et il ne faut pas jouer aux Purs quand on a des Poux. C’est bien, c’est beau, c’est noble, c’est généreux et c’est courageux de s’inquiéter du sort de sa wilaya et de ses habitants, d’élever la voix pour dénoncer les gabegies, la mauvaise gestion des uns et des autres et contre ceux qui détruisent les acquis de toute une Ville d’histoire et de Gloire mais sans se tromper d’ennemi. Mais certains Saidis, enfin le peu qui reste, à qui on ne la ferait pas, disent d’une manière décourageante aux mauvaises langues de tous bords : « Continuez à braire ». A bon entendeur salut !

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