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Problématique d’urbanisation. Les constructions illicites «plombent»-elles le nouveau PDAU

La fragmentation de l’espace urbain “illicite” par les constructions illicites et les zones d‘ombre le plus reculées, constitue une problématique majeure pour le futur Plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) de la wilaya d’Oran, en proie sans cesse à une expansion urbaine notamment vers l’Est. Le PDAU, cet instrument de l’urbanisme initié en 1991 et qui prévoit à long terme des assiettes de terrains urbanisables destinés aux projets à utilité publique ou autres, n’intègre pas les assiettes où sont érigées les constructions de fortune qui sont interdites par la loi. La prolifération des constructions illicites ces dernières années, à la périphérie de la wilaya d’Oran notamment à Bouamama, Sidi Chami, Ain Beïda, Sidi Bachir et El Braya, a contraint les pouvoirs publics locaux à réagir par les démolitions systématiques, le “rasage” des sites abritant ce type de constructions et l’évacuation des populations concernées vers les pôles d’habitat urbains (Misserghin, Tlélat, Gdyel et Belgaid)qui sont à l’évidence, intégrés dans le PDAU. L’espace ainsi évacué du fait des démolitions des constructions illicites et qui serait évalué à des centaines d’hectares de terrains “non urbanisables”, devrait en théorie être intégré dans le plan d’aménagement urbain pour accueillir des projets et des extensions urbaines. Les constructions illicites qui tiennent encore lieu, représentent un obstacle à l’urbanisation qui exige de nouvelles révisions et adoptions par les assemblées délibérantes locales des instruments d’urbanisme. Le PDAU qui fut élaboré la première fois en 1998, par le bureau d’études URSA, pour délimiter les espaces urbanisables, prévoir des extensions et de nouvelles affectations de terrains, a été contrarié par l’exode de la décennie noire et ses répercussions, à savoir les constructions illicites dont le phénomène s’il venait à durer malgré les “coup de bâton” des pouvoirs publics, demanderait des admissions récurrentes de terrains au PDAU (urbanisables, non urbanisables). Un nouveau PDAU a débuté en 2007 et devait s”étaler jusqu’en 2020 pour intégrer ou prévoir les opérations d’embellissement, les terrains affectés à l’urbanisation. Les PDAU et les POS sont des opérations d’urgence qui demandent sans cesse des révisions.

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