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L’argent, le nerf de la «crise» !

Le Premier ministre a annoncé, récemment, l’autorisation des courtiers à bancariser l’argent du marché noir. Les cambistes devront, de ce fait, « rendre l’adhésion dans la centrale des risques obligatoire pour toutes les instances de crédit et de microcrédit ». C’est en tout cas ce que rapporte le site de l’APS. D’après Dzair Daily, le Premier ministre algérien a assuré que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit toucherait bientôt à sa fin. Un projet qui, pour rappel, vise à adapter la loi aux réformes globales que connaît le système financier. Par ailleurs, parmi les principaux points qui composent cette loi, on trouvera la finance islamique qui est un moyen, parmi tant d’autres, qui a pour but d’encourager les citoyens à épargner. La question qui se pose, est-ce que les cambistes vont jouer le jeu ? On s’en souvient, que durant l’ère Bouteflika, il a été autorisé que l’argent du marché informel pourrait être déposé dans les banques sans aucune poursuite judiciaire ou autre enquête. Ceux qui activent dans l’informel n’auraient pas confiance dans les banques. Aujourd’hui, le grand défi n’est autre que d’absorber l’argent qui circule dans le marché parallèle. La lutte contre le marché informel est plus qu’une nécessité. Déjà, Benabderrahmane a affirmé que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit touchait à sa fin. La réforme de la loi sur la monnaie et le crédit porte sur l’insertion du principe de mandat pour le gouverneur de la Banque d’Algérie en vue d’assurer une autonomie de la Banque centrale et de réhabiliter le rôle des outils de la politique monétaire dans la réalisation des grands objectifs économiques. Un projet qui vise à donner plus de crédit aux banques et à réhabiliter la confiance entre citoyen et ses banques. Dans ce projet, il est aussi question de l’insertion des principes de gouvernance dans la gestion des banques et des institutions financières et l’autorisation des fournisseurs de services de payement, à accéder au système national de payement en tant qu’« actionnaire indépendant » pour promouvoir l’économie numérique. Le Premier ministre a assuré que le gouvernement n’envisage pas de recourir à la planche à billets ni à l’emprunt extérieur.

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