Nécessité de réhabiliter le réseau d’assainissement, les routes et l’éclairage. Les zones industrielles en piteux état après les pluies

Le problème persiste et refait surface à la première goutte de pluie qui tombe en hiver, à la suite de laquelle les routes deviennent impraticables. Le cas devient plus récurent au niveau des zones industrielles où la situation approche du chaos, comme le décrivent les conducteurs de véhicules. Le problème ne se limite pas à cette déconvenue, mais passe au delà des limites du supportable, étant donné que le niveau de l’eau monte de manière à susciter l’inquiétude. Cela se passe dans une conjoncture un peu particulière. En effet, il n’est pas utile de rappeler la volonté de l’Etat à booster l’économie algérienne, par la création de nouvelles zones pour les activités industrielles. Or, des dizaines devaient bénéficier d’opérations de réhabilitation, en particulier en matière de réseau d’assainissement qui nécessite une prise une charge réelle pouvant mettre terme à cet embarras de taille. A vrai dire, les opérateurs industriels, implantés au niveau de la zone d’activité d’Es-Sénia qui regroupe un bon nombre de fabricants et qui s’étale sur une superficie de 292 hectares, regrettent le laisser-aller dont fait l’objet la zone. A ce sujet, les directeurs d’entreprises dont le nombre actuellement dépasse les 180 sociétés, activant dans différents secteurs, à savoir l’industrie et les prestations de service, ont, à maintes reprises, affirmé que le problème a été déjà posé sur la table des autorités garantes de la bonne gestion de la zone. En outre, la situation n’est pas résolue depuis des années et cela ne fait que s’empirer avec chaque averse. Cette gêne est pourtant, bien connue par les autorités compétentes et à l’entreprise qui gère la gestion de la zone. Cela dit, la situation n’a pas bougé d’un iota. Pour rappel, l’entreprise chargée de la gestion de la zone industrielle implantée à Es-Sénia avait déjà affirmé, auparavant, que l’emplacement avait bénéficié de (03) trois phases d’extension et la mise en place d’un réseau d’assainissement qui n’est pas encore opérationnel, en raison des déchets que déversent les entreprises polluantes. De son côté, la Direction des Ressources Halieutiques avait procédé auparavant à l’opération de réhabilitation et le nettoyage du réseau d’assainissement. Ceci dit, le volume des déchets éjectés par les usines n’a pas permis de récolter les résultats escomptés. Enfin, les craintes des responsables d’entreprises installées s’accentuent et ce, en raison de la présence, à proximité de leur usine, de générateurs et de transformateurs d’électricité, ce qui constitue un vrai danger pour la santé des employés, indiquent-ils. Il va sans dire que la situation est identique au niveau de toutes les zones industrielles implantées dans la wilaya.