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Les précisions du ministre et des experts. Pas d’ouverture des frontières

Par B. Nadir

La rentrée scolaire et l’ouverture des frontières sont des questions de l’heure. L’Algérie a fermé ses frontières en étant ferme sur cette question. L’Algérie a ouvert son ciel que pour le rapatriement. Tebboune a, dans son dernier entretien, avoué, à demi-mot, que l’ouverture des frontières pourrait poser problème tant que la situation pandémique en Europe demeure «catastrophique», avec la forte reprise de la contamination. Dans un entretien au site web de la chaîne satellitaire d’information, Al Mayadeen, relayé par le ministre de la Communication, Belhimer a donc assuré, en évoquant le déconfinement total et la reprise des vols de/vers l’Algérie que l’État demeure, en premier lieu, soucieux de la santé de ses citoyens. «Si les garanties sanitaires nécessaires venaient à s’offrir, l’Algérie autorisera la reprise du trafic aérien et maritime», a tenu à préciser le ministre. Au sujet des frontières et la reprise des vols, il a affirmé que la décision n’est aucunement d’ordre politique. Elle « relève plutôt des prérogatives du Comité scientifique de suivi de l’évolution du Coronavirus», réaffirme Ammar Belhimer. Dans une entrevue accordée à TSA, le professeur Lellou, chef de service pneumologie de l’EHU d’Oran, «s’est dit favorable à la fermeture des frontières», qui se maintient en Algérie depuis la mi-mars, à cause de la pandémie de Coronavirus. «À mon avis, tant qu’il y a une flambée en France, en Espagne, au Maroc et en Tunisie, les pays avec lesquels nous avons le plus de contacts, je pense que c’est prendre un risque que de procéder à la réouverture les frontières», a-t-il estimé. « On peut contrôler quand il s’agit de petits groupes qu’on rapatrie, mais s’il y a une ouverture totale, les choses vont être difficiles. D’ailleurs, lorsque, au mois de mars, l’État a pris des dispositions assez rapidement, parmi lesquelles la fermeture des frontières, nous n’avons pas eu la grande vague qu’on appréhendait. Cette fermeture était progressive, et plus les gens rentraient et plus la courbe de la Covid-19 grimpait. Aujourd’hui que les frontières sont encore fermées, on voit que la courbe diminue. Je pense que le maintien des frontières fermées en est une des raisons, parce qu’on remarque que beaucoup de gens ne respectent pas les gestes barrières», a-t-il conclu.

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