Il semble que l’espace public n’est plus régi par des lois, il reste, force est de le constater, sous l’emprise de toutes sortes de squat. Dans la deuxième ville du pays, de nombreuses épaves de voitures et d’engins sont abandonnées sur les voies publiques et dans les cités (espaces urbanisés). Sources de pollution et de danger, ces épaves occupent également des places de stationnement. Que dit la loi à ce sujet ? La loi considère les véhicules hors d’usage comme des déchets dangereux pour l’environnement. Procéder à la destruction d’une voiture accidentée ou hors d’usage reste avant tout un acte écologique. Si les propriétaires ne sont pas retrouvés, la commune doit agir en dernier ressort à la destruction de ces épaves. Ceux qui sont abandonnés depuis plusieurs années sont repérés et ramassés par la fourrière si le propriétaire ne donne aucun signe de vie. Ce sont souvent les problèmes financiers qui poussent les propriétaires à abandonner leurs véhicules. Des habitants de plusieurs cités en ont assez de cette vue impensable qu’ils ont depuis des années sur des carcasses de voitures et d’engins abandonnés. Plus qu’un sentiment d’insécurité, ils évoquent une image dégradée de leur cité. Certains énergumènes ne s’embarrassent point pour y abandonner durant plusieurs mois, voire pendant des années, des carcasses de véhicules dont ils n’ont plus besoin et qui constituent un véritable danger pour les habitants du voisinage mais surtout pour les enfants du coin qui jouent constamment tout près. S’il y a nuisance visuelle pour le voisinage ou risque de pollution pour l’environnement, le premier responsable de la ville a le droit de faire appel aux agents communaux pour enlever les carcasses de toute nature. Hormis les automobilistes, certains commerçants et parents d’élèves se plaignent de la présence de ces engins négligés. Les propriétaires de ces voitures abandonnées ne sont pas inquiétés. En plus, ils ne paient aucune taxe à l’Etat pour l’espace occupé. Des voitures en état de dégradation vous laissent sans mot. Parfois alignées le long des trottoirs, ces carcasses empêchent une libre circulation des piétons et causent parfois des embouteillages dans certains endroits de la ville.