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Commerce informel. Terrains agricoles squattés et exploités illicitement

La réglementation en matière d’urbanisme est violée chaque jour, on enregistre une inflation de textes en la matière, souvent non appliqués. Conséquence, les espaces informels prolifèrent dans toutes les villes du pays. Comment sauver des millions d’hectares de terre à vocation agricole en mettant un terme à leur occupation anarchique, préserver un littoral déjà en péril, comme beaucoup de wilayas algériennes, connaît depuis plusieurs années le phénomène d’exode rural et d’explosion démographique. Ces deux derniers ont causé d’un côté, une urbanisation accélérée accompagnée d’une accumulation massive de migrants nationaux dans les périphéries des villes, et d’un autre côté, le nombre d’emplois créés diminue de plus en plus, notamment dans le secteur public industriel. Ces populations survivent malgré tout, elles cherchent des solutions dans la plupart des cas en toute illégalité, vendeurs ambulants, chiffonniers etc… Toutes ces nombreuses activités, depuis des années, on les nomme (commerce informel) qui s’est imposé, car c’est un mot qui n’est pas précis. En dépit des textes de loi qui interdisent le commerce informel et la traque des vendeurs indélicats par les services de sécurité, le commerce sauvage ne connaît pas de répit à Oran, des ruelles entières sont squattées et des quartiers investis de manière illégale par des marchands clandestins qui imposent leur diktat en vendant des produits de large consommation, des fruits et légumes, et autres vivres d’origine souvent douteuse, des aliments périssables exposés au soleil et à la poussière sont régulièrement vendus dans ces espaces illicites. Les commerçants informels installés sur les trottoirs de toutes les communes de la wilaya d’Oran depuis plusieurs années semblent inamovibles peu nombreux au départ, où ils étaient quelques-uns seulement, ils deviennent au fil des jours aussi nombreux sinon plus, chassés des trottoirs qu’ils occupaient à une époque, à présent ils se sont installés même à l’intérieur des cités qu’ils squattent à longueur de journée, au détriment de l’esthétique de la cité et le bien-être de l’habitant.

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