La clôture de la journée nationale du cancer du sein à Oran, prévue le 31 octobre, a donné lieu à plusieurs activités et campagnes de solidarité et de sensibilisation des femmes malades, atteintes du cancer du sein dans les hôpitaux et même dans les universités. Cette journée nationale dévouée à une catégorie de femmes vulnérables atteintes de cette maladie, d’ailleurs répandue en Algérie, s’est voulue une occasion propice pour multiplier et densifier les sensibilisations à plusieurs niveaux de la vie locale aux écoles, aux universités, associations, administrations publiques, et hôpitaux notamment, et ce, afin de mettre au diapason les malades avec les nouveautés du système de santé. L’Académie nationale de la femme algérienne s’est rendue au chevet des malades des hôpitaux d’Oran, afin de leur attribuer l’aide nécessaire en matière de prise en charge et de traitement dont la chimiothérapie qui est une étape préopératoire de traitement, «très pénible» à supporter par les femmes malades de cancer du sein, a indiqué lundi à Oran Mme Aslaoui présidente de l’Académie nationale de la femme algérienne en margé des festivités célébrant cette journée nationale. La clôture marquant la célébration de cet évènement qui aura lieu au local Sabi, au boulevard des Chasseurs, promet beaucoup, de même que des témoignages de malades seront apportés pour mettre en évidence les souffrances physiques et morales que subissent celles-ci dans leur traitement, et par là même, appeler les pouvoirs publics et les associations à venir en aide en masse pour assister et sensibiliser les femmes de la société oranaise, à l’égard du danger du non dépistage précoce du cancer du sein, qui conduit généralement dans sa phase terminale à l’ablation, une terrible épreuve qu’ont du mal à digérer les femmes malades. A cet effet, l’accent a été mis sur la nécessité de mener les dépistage dans les phases préliminaires afin d’empêcher cette maladie de prendre des proportions importantes dans le corps de la femme qui en est atteinte.