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Un documentaire diffusé par la télévision algérienne dévoile tout. Les plans subversifs de «Rachad»

Les autorités algériennes avaient classé, comme organisations terroristes, deux mouvements basés à l’étranger, à savoir le mouvement séparatiste «MAK» et le mouvement islamo conservateur «Rachad» connu pour ses actions subversives anti régime. Le terroriste Benhalima avait déjà établi la structure organisationnelle de «Rachad» qui s’appuie principalement sur les pages des réseaux sociaux soutenus par la chaîne controversée «Al Magharibia» pour distiller ses massages haineux et contestables visant le pouvoir en place. A quelques mois de l’élection présidentielle «anticipée», prévue le 7 septembre en Algérie, certains cercles, appuyés par le mouvement subversif en question à savoir «Rachad», tenteraient de se remettre en selle pour étaler sur le tapis les desseins inavoués d’un ancien parti dissous. Depuis l’annonce par le Président algérien d’avancer l’élection présidentielle de «trois mois», soit à septembre 2024, ses adversaires et ceux de l’Algérie semblent courir dans tous les sens et sont même désarçonnés tellement l’annonce en question était à leur yeux inattendue. Pourtant, le Président n’a fait qu’exercer ses prérogatives dans un souci de transparence légitime. Il veut donner le choix et la liberté à son peuple d’élire son futur président conformément à la Constitution. Depuis un certain temps, les fausses manœuvres et certaines coulisses médiatiques, tapissées dans l’ombre, hostiles au régime avec la présumée bénédiction de l’étranger, semblent se heurter de plus en plus à la solidité et à la maturité du peuple algérien et à la stabilité de l’Algérie, ce qui fait mener davantage en bateau les actions subversives en tous genres, montées en toutes pièces contre l’Algérie et son peuple. La télévision algérienne a diffusé, vendredi soir, un documentaire dévoilant les plans subversifs du mouvement terroriste « Rachad » et ses liens directs avec les organisations terroristes internationales et les services de renseignement de pays étrangers hostiles, dans le but de déstabiliser l’Algérie et d’y semer le chaos. Que veut «Rachad»? Quels sont ses objectifs? Le documentaire apporte de nouveaux éléments accablant ce mouvement… intitulé «Rachad»: le terrorisme et les masques de l’assassinat de la conscience; il révèle, preuves et témoignages vivants à l’appui, les principaux objectifs et les sombres desseins pour lesquels ce mouvement terroriste a été créé en 2007, sur les ruines du parti dissous du Front islamique du salut (FIS). A travers la voie de la violence et de la clandestinité, ce mouvement ne cesse de faire parler de lui. Parmi ses principaux fondateurs, on retrouve d’anciens militants du parti dissous comme Abbas Aroua et Mourad Dhina impliqués, en tant qu’émir de la « serriya des moudjahidine à l’étranger », dans des opérations de trafic d’armes au profit des groupes terroristes qui activaient en Algérie à partir de 1993 et dont le nom est lié à plusieurs affaires de soutien logistique aux groupes terroristes. Le documentaire montre les témoignages de membres dissidents de « Rachad » ayant bénéficié des mesures décidées par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. La politique de la «main tendue» du Président algérien a en effet apporté ses fruits, ce qui semble déranger plus les membres résidus et leurs acolytes basés à l’étranger. Ces dissidents ont révélé que les slogans qui ont fortement émergé lors du Hirak populaire en Algérie, en 2019, en faveur de la démocratie et de la légitimité, cachaient en fait de sombres desseins malveillants d’un groupe de mercenaires à la tête du mouvement. « Ces mercenaires cherchaient à accéder à des postes et à la richesse, en se vengeant de l’Etat algérien ». Comment agissaient-ils? Ils récoltaient des fonds, en répandant leurs faux slogans, visant à diviser les Algériens, à attiser la haine entre eux et à démembrer le pays », dit le dissident du mouvement Seddik Daadi. Celui-ci était le garde du corps des anciens chefs du parti dissous, Abassi Madani et Ali Belhadj. Le dissident Abderrezak Sakhri a, quant à lui, expliqué que les dirigeants du mouvement « se targuent de nationalisme et de pacifisme, alors qu’en réalité, ils incitent à la violence, travestissent les faits et diffusent des informations fallacieuses », citant le cas du terroriste Larbi Zitout qui a, a-t-il dit, incité ses sympathisants à infiltrer le Hirak populaire pour y scander des slogans hostiles aux institutions de l’Etat, à leur tête l’Armée nationale populaire (ANP), créer des foyers de violence et brûler des drapeaux étrangers pour faire le buzz médiatique et appeler à une intervention étrangère. Mais les plans du mouvement se sont heurtés à la conscience du peuple algérien, a-t-il relevé. Selon le témoignage du dissident Yahia Makhiouba, le terroriste Larbi Zitout « a des liens avec des organisations terroristes internationales et des services de renseignement de pays hostiles à l’Algérie ». La plupart des informations qu’il évoque dans ses vidéos proviennent du programme d’espionnage sioniste « Pegasus », et « il continue de diffuser, à partir du quartier londonien huppé où il réside, des informations fallacieuses et montées de toute pièce sur l’Algérie », a-t-il dit. Le mouvement terroriste cherche à recruter vis ses pages de nouveaux sympathisants qu’il enrôle dans ses plans subversifs en exploitant leur situation sociale. Selon Habib Achi, ancien juge d’instruction ayant traité avec les membres du mouvement « Rachad », rentré au pays récemment, « le mouvement tente d’appâter et de dévoyer les jeunes pour servir ses mauvais desseins ». Il a expliqué comment après avoir échangé avec ses membres, il a compris qu’ils « s’opposent à l’Etat algérien et non au pouvoir en place ». Le mouvement a tenté d’établir des contacts avec le mouvement terroriste « MAK » en raison de la convergence de leurs objectifs subversifs malgré des principes divergents, a-t-il affirmé. Le documentaire a, par ailleurs, révélé les multiples sources de financement sur lesquelles le mouvement s’appuie pour exécuter ses plans. Il s’agit principalement de fonds reçus directement de pays hostiles à l’Algérie, comme le régime du Makhzen, ainsi que des revenus des réseaux sociaux et des transferts via PayPal. Le documentaire est revenu sur l’escroquerie et le vol dont ont été victimes des membres de la communauté algérienne à l’étranger, tombés dans le piège de « Rachad ». Les dons auxquels appelait le mouvement, en prétendant qu’ils étaient destinés à soutenir ce qu’il appelait les « détenus d’opinion », ont été détournés au profit des dirigeants du mouvement dont Larbi Zitout qui possède plusieurs biens immobiliers et locaux commerciaux en Grande-Bretagne et Amir Boukhors (DZ), qui possède plusieurs biens immobiliers à Paris (France). Le documentaire montre que grâce à la conscience du peuple algérien, à sa cohésion avec son armée et à sa confiance dans les institutions de l’Etat, les plans des traîtres et des mercenaires ont été déjoués, et que grâce à la politique de la main tendue lancée par l’Etat algérien, ceux qui étaient dévoyés, sont revenus dans le droit chemin, après avoir pris conscience de leur erreur et compris que leur avenir se trouvait dans le giron de leur patrie et non auprès des ambassades étrangères. Dans le documentaire, les dissidents du mouvement terroriste « Rachad » ont lancé un appel aux Algériens qui ont été dévoyés à retourner dans leur pays, assurant que les instructions du Président de la République, dans le cadre de la main tendue « se sont concrétisées sur le terrain, l’Algérie accueillant ses enfants dévoyés qui n’ont pas de sang sur les mains ».

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