De l’avis des responsables du transport, la flotte de bus urbains et suburbains reste décimée par les pannes mécaniques récurrentes, ce qui a rendu la majorité d’entre eux en état d’hors service, ces dernières années, encore qu’il ne faudrait pas compter sur les 50 bus injectés dans le secteur dont plusieurs tombés en panne avec seulement 10 qui seraient en usage de circulation, selon certaines sources. «Certes, nous avons accordé aux opérateurs concernés, durant la saison estivale 2023, plus de 2.000 autorisations exceptionnelles d’exploitation des lignes menant aux plages autorisées à la baignade (soit un nouveau record) afin de répondre aux besoins des estivants mais cela ne doit pas occulter la lancinante problématique du vieillissement du parc local des bus urbains encore qu’il ne faudrait pas compter sur les 50 bus injectés car plus de la moitié sont aujourd’hui en panne d’où l’urgence d’une implication renforcée des pouvoirs publics, cela sans compter, bien sûr, sur les comportements et les infractions commises par les personnels de certains bus des lignes urbaines qui nous ont été signalés par nos brigades, lors de la saison estivale», a souligné récemment le directeur de transport de la wilaya d’Oran. C’est dire qu’une nouvelle fois, ressurgissent au grand jour le problème de vétusté du parc des bus urbains et suburbains et le casse-tête relatif aux pannes dont ils sont otages et ce, en dépit des efforts du secteur de transport. La même source suggère, à ce propos, l’élaboration d’une autre «stratégie» visant la préservation d’une manière générale de l’état des bus de l’écueil des pannes et de l’absence de pièces inhérentes sur le marché, à travers des conventions de partenariat durable avec de sociétés spécialisées dans la maintenance et éventuellement la responsabilisation et la sensibilisation des opérateurs de transport urbain sur le respect du code du transport.
