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Saleté, détritus, bâtiments délabrés. L’incivisme sur la voie publique persiste toujours

Saleté, détritus, bâtiments délabrés… la ville d’Oran perd gravement de sa verve. Pourtant, il s’agit de la capitale de l’ouest Algérien qui comme pour toutes les villes du monde doit refléter le visage de la nation. De nombreux citoyens s’accordent à dire que cette régression est apparue depuis de nombreuses années et qu’elle empire d’année en année. A qui la faute? Citoyens, municipalité, manque d’ambition et de moyens? Autant de facteurs qui nuisent au cadre de vie. Les trottoirs réalisés à coup de milliards sont squattés au vu et au su de tout le monde et rétrécissent partout à Oran où aucun endroit n’est épargné. Des murettes que les commerçants ont érigées de part et d’autre de leurs boutiques et magasins, bloquent le passage et perturbent la circulation piétonne et routière. Le marché de la ville nouvelle en est un parfait exemple. Ce fléau ne cesse de prendre de l’ampleur au fil du temps surtout ces dernières années sont une catastrophe pour la ville, d’ailleurs toutes les tentatives pour mettre un peu d’ordre n’ont abouti à rien, si ce n’est quelques ruelles dans une cité clochardisée et bidonvillisée avec le silence complice de certains élus et responsables, car, comment expliquer cette anarchie qui règne dans la ville. Squat des trottoirs, chaussées, saleté, constructions illicites, commerce informel, squat des parkings, prolifération des chiens et chats errants et même des sangliers. Cette pratique du squat de l’espace public et de l’anarchie qui règne sur la ville était tolérée par les anciens élus et responsables qui n’ont jamais rien fait pour soulager la ville de ces phénomènes. Cette situation est très préjudiciable pour les citoyens qui se voient balancés à leur corps défendant sur la chaussée par ce que les trottoirs sont carrément squattés et pleins à craquer de marchandises en tous genres voire l’état des artères de la ville. Les citoyens d’Oran ont l’impression, ces derniers temps, que les trabendistes bombent le torse, devant l’absence de l’Etat dans certains endroits. Les vendeurs à la sauvette qui ne sauvent plus, donnent l’impression que c’est pour eux que les trottoirs ont été refaits, déclarent beaucoup de citoyens. La ville d’Oran à était livrée à elle-même pendant plusieurs années, ce silence a fait de la ville d’Oran un grand Douar au niveau de plusieurs quartiers. Il est également essentiel de souligner le comportement incivique qui prédomine chez certains citoyens à Oran.

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