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Relations bilatérales algéro-italiennes .Le Premier ministre italien, Mario Draghi, aujourd’hui à Alger

Mais qu’est-ce qui fait courir le président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi, puisqu’il va effectuer, aujourd’hui, sa 3ème visite officielle en Algérie. Outre le gaz et l’électricité, les hommes d’affaires italiens présents, aujourd’hui, au CIC à Alger, à l’occasion de la tenue de ce forum d’affaires, en présence des deux Premiers ministres : Aymen Benabderrahman et Sergio Draghi, d’autres projets de partenariat seraient à l’ordre du jour et qui concerneraient l’automobile, l’industrie mécanique, l’agriculture, l’enseignement supérieur, la culture, la santé, le développement durable et le tourisme. Néanmoins, l’urgence pour nos hôtes italiens, après ces visites officielles marathoniennes, est d’être approvisionnés par le gaz algérien après les conséquences néfastes de la guerre en Ukraine qui pourraient notamment être fatales aux pays de l’Union Européenne. La visite du Premier ministre italien intervient dans un contexte, somme toute, particulier mais favorable plutôt pour l’Italie, après la rupture du traité d’amitié qui lie l’Algérie et l’Espagne. Le Premier ministre italien, Mario Draghi, effectuera, aujourd’hui, une visite officielle en Algérie, la troisième après celle qu’il a effectuée au mois d’avril dernier. Il sera accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires italiens où il sera question de la tenue d’un forum d’affaires algéro-italien, dans le cadre du climat des affaires et du business, qui se tiendra, aujourd’hui, au CIC à Alger. ‘Le Premier ministre italien se rend à Alger, 48 heures après avoir présenté sa démission au président italien Sergio Mattarella qui lui a refusé cette démarche. Il sera, aujourd’hui, l’hôte du Premier ministre algérien, Aymen Benabderrahman, où tous les deux vont devoir mettre sur table, business et échanges commerciaux, par incontestablement, la signature de nouveaux accords commerciaux, autres que le gaz. Les relations bilatérales entre les deux pays ont connu, depuis quelques temps, un bond qualitatif en matière d’échanges commerciaux surtout après la visite du président italien Sergio Mattarella en Algérie, une absence qui a duré plus de 18 ans. Pourtant, l’Italie a de tout temps été un partenaire privilégié de l’Algérie. Rappelant que lors de sa seconde visite en Algérie, Mario Draghi avait rencontré le président Tebboune dans le contexte de la guerre en Ukraine qui fragilise la péninsule dépendante de la Russie. La Sonatrach avait déjà annoncé être prête à fournir plus de gaz à l’Europe après les conséquences dramatiques de la guerre d’Ukraine et le gaz russe. Les exportations algériennes vers l’Italie qui sont constituées, notamment, des hydrocarbures, ont plafonné les 6,24 milliards de dollars en 2021, tandis que les importations de l’Italie, principalement des machines, des produits pétroliers raffinés, des produits chimiques et des produits sidérurgiques ont atteint les 2,26 milliards de dollars. En matière d’investissements, on note ceux réalisés dans le domaine de l’énergie et le gazoduc trans-méditerranean pipeline (TransMed), qui lie les deux pays depuis 1983, traverse la Tunisie et dispose d’une capacité de livraison de 33,15 milliards de mètres cubes par an. Portant le nom d’Enrico Mattei, industriel et fondateur de l’industrie pétrolière italienne et militant anticolonialiste, ami de la Révolution algérienne, ce gazoduc a permis à l’Algérie d’exporter vers l’Italie une quantité de 14,8 milliards de m3 de gaz naturel en 2020, en progression de 12% par rapport à 2019, classant ainsi l’Algérie deuxième fournisseur avec une part de marché estimée à 22%. Les volumes de gaz exportés vers ce pays vont augmenter de 09 milliards m3/an à partir de 2023/2024, à la faveur de l’accord signé, le 11 avril dernier à Alger, par les Pdg des groupes Sonatrach et Eni. Cependant, rappelons à ce sujet que les activités d’exploration et de production d’hydrocarbures ne sont pas en reste, les deux compagnies ayant réalisé, en association, d’importantes découvertes de pétrole brut et se sont engagées pleinement dans la transition énergétique, en développant des projets dans le solaire (photovoltaïque), l’hydrogène, les biocarburants et d’autres sources d’énergies renouvelables.

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