LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
En dépit des campagnes tous azimuts de sensibilisation aux dangers de l’intoxication par le gaz de monoxyde de carbone, menées par la direction de la protection civile, à chaque approche de la saison de froid, dans le but d’épargner des vies précieuses, on trouve que le manque d’attention et la négligence des uns font la mort des autres. Des membres de famille et parfois des familles entières laissées à la merci d’un criminel qui ne leur donne même pas la possibilité de crier pour le dénoncer au moment de son acte : le monoxyde de carbone. Avant-hier, encore une fois, un drame a été évité de justesse, quand les éléments de l’unité principale de la protection civile de la wilaya de Relizane sont intervenus au niveau de la cité 490 logements de Bourmadia, vers 10 heures 58 minutes, pour sauver d’une mort certaine deux fillettes âgées de 16 ans et de 3 ans, asphyxiées au monoxyde de carbone émanant d’un chauffe-eau installé dans la cuisine. Après les premiers secours, les victimes ont été évacuées en urgence par les agents de la protection civile vers l’hôpital de Bourmadia pour qu’elles puissent recevoir les soins nécessaires. A Mazouna, aussi, les éléments de l’unité secondaire de la Daïra de Mazouna sont intervenus, samedi dernier, tard dans l’après-midi, pour sauver une mère et ses deux enfants qui ont failli perdre la vie, suite à l’inhalation du gaz de monoxyde de carbone émanant, cette fois, d’un réchaud à gaz défectueux. Voilà qu’à chaque fois quand un drame est survenu, des appareils défectueux, mal réglés ou bricolés, sont impliqués. L’excès de confiance à des installations non conformes aux mesures de sécurité et la négligence ont, aussi, leur part de responsabilité envers des vies perdues.
