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La route qui tue encore !

Pas moins de 33 personnes ont trouvé la mort et 1.261 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus à travers différentes régions du pays durant la période allant du 5 au 12 mars, selon un bilan rendu public, mardi, par la Protection civile. La route tue en Algérie. Plusieurs mesures sont, au fur à mesure, prises pour faire face à ce phénomène social, depuis déjà 20 ans. Les chiffres font froid au dos. Une vraie hécatombe. Au sujet de la sécurité routière, le ministre de l’Intérieur a fait état de 30.977 accidents de la route enregistrés en 2022 ayant fait 3.409 morts et plus de 30.977 blessés, soulignant « la hausse du nombre de décès par rapport à l’année 2021 avec un taux de 3,52%, le facteur humain étant à l’origine de 96,96 % des accidents corporels ». Il convient de rappeler qu’en 2021, le bilan portait sur 52.540 accidents ayant causé le décès de 1.691 personnes et fait 62.109 blessés. Dans ce sens, l’indice d’implication des chauffeurs de transports en commun dans les accidents de la route a augmenté contre une baisse de l’implication des conducteurs de motocycles. A cet effet, le directeur de la sécurité publique à la Direction générale de la sûreté nationale, Ahmed Nait El Hocine, a annoncé, l’autre mercredi, l’acquisition de radar-infrarouges de contrôle de vitesse permettant d’exercer la nuit et l’introduction prochainement de la vidéo-verbalisation, et ce, dans le cadre de la lutte contre les infractions aux règles de la sécurité routière. Selon lui, ce dispositif développé par les services techniques de la DGSN est déjà prêt, il ne lui manque que l’ancrage juridique. « La DGSN a acquis des radars de contrôle de vitesse permettant d’exercer de nuit à partir du début de ce mois de Ramadan », a-t-il précisé, en relevant que les accidents liés à l’excès de vitesse « se produisent entre 18h et minuit ». Le ministre de l’Intérieur a également relevé les mesures prises pour lutter contre ce phénomène dont le renforcement du système législatif, le renforcement des procédures de contrôle technique des véhicules, le contrôle du trafic routier, l’application stricte des dispositions légales contre les contrevenants, le durcissement du contrôle sur les pièces de rechange, l’importation et la vente des véhicules, l’actualisation des programmes des auto-écoles et le renforcement de leur contrôle. Il y a une urgente nécessité à l’établissement d’une politique coercitive comme l’a indiqué le président Abdelmadjid Tebboune, le 11 septembre dernier, lors du Conseil des ministres.

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