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Pour ce Ramadhan, soyons solidaires !

«Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun: l’épanouissement de chacun dans le respect des différences». Françoise Dalto

Si ce n’est pas pendant le mois sacré du Ra-madhan que la solidarité devienne monnaie courante, il n’y aurait pas une autre occasion aussi propice pour le faire. En dépit de toutes les carences que l’on puisse constater pendant ce mois, il y a quand même, un mouvement de solidarité qui se manifeste de façon plus accrue, par rapport au reste des mois de l’année. Seule la solidarité entre les différentes catégories de la société saurait atténuer les effets négatifs et graves des marchands cupides et des maîtres-spéculateurs, parfois sans le moindre scrupule. La solidarité serait, également, plus nécessaire que jamais, quand les services de l’Etat, en charge de la répression contre toutes sortes d’activités commerciales, ne se pratiquaient pas dans les normes et les lois y afférentes. Cette solidarité qui devrait normalement, faire partie de notre quotidien, tout au long de l’année et pas uniquement pendant le Ramadhan, a toujours été une initiative humanitaire, afin de se porter à l’aide des citoyens démunis. Dieu seul sait combien la population de cette couche sociale, laissée-pour-compte, serait en train de s’agrandir avec le temps. Ainsi, la solidarité n’est pas un mot à rabâcher à chaque
occasion quand cela deviendrait «politiquement»  nécessaire. Au fait, c’est un acte hautement humanitaire. L’Islam et toutes les religions vraies et dans toutes les sociétés, même laïques, ont fait, de la solidarité, le point cardinal dans leur pratique, afin de redonner l’équilibre exigé à l’équation permettant de juguler des relations sociales. La solidarité laisse penser chez les gens démunis, que leurs frères concitoyens plus aisés sont préoccupés par leur situation. Ces actes, paraissant, peut-être, insignifiants à juger furtivement, mais ils éviteraient, partiellement, la propagation de la rancune sociale et les luttes des classes… Ce phénomène serait l’un des principaux facteurs à avoir poussé les jeunes « inconscients » à se laisser dégringoler soit dans la dangereuse trappe du banditisme ou du terrorisme sanguinaire. Un jeune, laissé-pour-compte, mal éduqué, mal encadré, est candidat potentiel de choix pour les forces obscures du mal, cherchant à renforcer les rangs du banditisme criminel ou du terrorisme sanguinaire local ou transnational. Dans ce monde, certes l’on est exposé à toutes sortes de dangers, mais paraît-il, l’on est voluptueusement, très bien payé.

À propos Abdelkader Benabdellah

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