Dégradation du cadre de vie. Tout le monde est concerné

La dégradation des biens publics dans la ville d’Oran suscite des interrogations eu égard à la finalité que beaucoup trouvent insensée. Ces actes que l’on qualifie de vandalisme reflètent la malveillance de ces auteurs qui ne trouvent pas meilleur moyen de se distraire que de transférer leur désarroi et peut être même leur déception sur les biens publics. Ces actes inciviques touchent les abribus, les bancs publics, les feux tricolores, les vitres des établissements scolaires et la liste est très longue. Plusieurs équipements publics ont fait l’objet de nombreuses dégradations sur la ville. Ces actes, en plus de nuire au quotidien des habitants, engendrent des frais supplémentaires pour la collectivité locale, qui pourraient être investis pour son développement. De plus, ces incivilités impliquent une surcharge de travail pour les équipes techniques chargées de l’entretien de la ville, qui œuvrent chaque jour à entretenir les espaces publics : jardins, trottoirs, aires de jeux etc… L’incivilité des entreprises d’Etat : La dégradation des trottoirs et des ruelles défoncés lors des travaux d’installation de différents réseaux, se pose désormais comme un sérieux problème pour la commune et aussi pour les habitants d’Oran. Un phénomène qui se généralise depuis des années, où des entreprises publiques ou privées chargées de certains projets au niveau de la ville quittent les lieux sans les remettre à leur état initial, en toute impunité. Cette négligence n’a malheureusement pas fait réagir les responsables chargés de la voirie au niveau de tous les secteurs de la ville d’Oran. Souvent on ne sait même pas de quelles conduites il s’agissait, face au manque de communication des autorités locales et même des comités des quartiers, hélas la majorité pour ne pas dire tous  » délégués des secteurs urbains  » ne font pas de tournées au niveau de leurs circonscriptions pour constater les dégâts occasionnés par certaines entreprises et en même temps transmettre les préoccupations des citoyens. Cette situation de dégradation de la voie publique dure depuis longtemps. C’est affligeant. Imaginons qu’une personne aveugle ou âgée passe par là ? Il semble que nous sommes habitués à banaliser ce genre de dépassements. Surtout que ce fait est observé un peu partout dans la ville d’Oran. Notons à titre d’exemple la rue des frères Belhadj, Ex Guillotière, au quartier de Boulanger, la chaussée a subi une importante dégradation après les travaux de raccordement réalisés par un particulier, cette situation dure depuis plus de deux années (02 ans). La notion du bon vivre n’existe plus dans les secteurs de la ville d’Oran et les opérations menées restent limitées offrant un cadre de vie déplorable et un paysage laid.