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Examens et fraudes

Dernièrement, j’ai consulté le You tube afin de se faire une idée authentique sur ce qui se passe ailleurs, dans d’autres pays, au sujet de la fraude dans les examens. Et bien, nous devrions reconnaître que nous sommes les derniers des derniers en la matière… Il y a des pays, technologiquement avancés, qui se sont servis de cette avancée technologique, afin de mettre au point des « trucs » permettant de faciliter aux postulants de pratiquer la fraude dans les examens, sans se laisser prendre par les mesures de surveillance, fussent-elles aussi prévoyantes et efficaces. En Algérie, les mesures que l’on prend à chaque rendez-vous, sont théoriquement efficaces et permettant de préserver la réputation du système éducatif, instructif et universitaire algérien. En insistant sur l’adverbe « théoriquement », cela voudrait dire que sur le plan pratique, les deux ne vont pas de paire. Si l’on avait réussi à donner un aspect d’apparence sérieux et intransigeant au sujet de la traque de la fraude dans les classes d’examens, en dedans, ce n’ai pas toujours aussi sérieux et aussi intransigeant. Les gens habitués à s’offrir toute chose désirée ou rêvée, par le biais de la corruption, pourrait, sans problème, avoir accès aux contenus des sujets, objets de fuites avant même le jour « J » et l’heure « H ». Mais attention, la question de la tricherie dans les examens notamment, les examens déterminants, comme le BAC, le BEM, les mémoires de soutenance, pour l’obtention de la licence ou les thèses de doctorat, n’est pas un phénomène purement algérien, bien que dans les pays, disons forts, où les choses sont maîtrisées, la fraude se fait avec plus de finesse et de savoir-faire. Tandis que dans les pays où l’Etat n’est qu’une façon de parler, alors là, les choses se font sur l’agora. C’est parce que l’on avait donné la primauté aux diplômes et aux notes, au détriment de la science et du savoir que les gens de « la fin des temps » font tout pour avoir ce diplôme qui pourrait assurer, pour son titulaire, un poste de travail bien rémunéré et respectable et un avenir relativement doux, sans trop de problèmes. L’on va plus ni à l’école, ni au lycée non plus à l’université pour apprendre, qui est, au fait, le vrai but. C’est plutôt et à de rares exceptions près, pour décrocher un diplôme. Pour être juste et loyal, la tricherie n’a jamais été l’apanage exclusif du secteur de l’enseignement. En traversant en amont et en aval les secteurs administratifs et économiques de la République, là où vous mettrez les pieds, vous vous trouverez face à face avec la tricherie et l’usage du faux. Nous les respirons avec l’air.

À propos Abdelkader Benabdellah

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