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Désobéissance au protocole sanitaire. Le transport public devient un terrain de contamination

Alors que le pays vit des moments difficiles, à cause, en premier lieu de la propagation inquiétante de la Covid-19, comme en témoigne la situation presque chaotique des hôpitaux où la surcharge reprend de plus bel, les transporteurs publics, urbains et interurbains, s’illustrent avec une nonchalance déconcertante. En effet, rien ne semble dissuader les conducteurs et les receveurs des transports qui n’ont d’obstination que le remplissage de leur bus leur permettant d’assurer le gain quotidien, lequel ne doit pas baisser du seuil habituel. Inopportunément, les campagnes de sensibilisation et les décisions du gel de l’activité, qui ne fut pas du goût des propriétaires de bus, rappelle-t-on, décidé dans un passé récent pour se débarrasser de la pandémie, n’a pas freiné leur frénétique ardeur. Vraisemblablement, l’assouvissance qui n’est pas de leur caractère, fait défaut à ses personnes qui ne s’empêchent pas de demander aux clients, de manière discourtoise, de s’entasser pour permettre à d’autres personnes d’emprunter le bus plein à déborder. « En continuant à se démarquer du troupeau, comme s’ils ne sont pas concernés par la lutte contre la pandémie, les transporteurs risquent de mettre en péril toutes les bonnes intentions et les décisions entreprises par l’Etat pour barrer la route à la propagation massive du Covid 19 », indique une personne dépassant la cinquantaine, ayant été malmenée par un receveur, remis à l’ordre par des personnes du même âge.
Et pourtant, les efforts consentis par les services de l’ordre, que ce soit la Gendarmerie Nationale ou la police, sont bien visibles sur le terrain. Pour preuve, des dizaines de bus ont été arrêtés, chauffeurs et receveurs sanctionnés, pour non-respect des mesures de prévention, en outre le port du masque et la distanciation entre les clients sans évoquer l’obligation de réduire le nombre de personnes transportées. Inéluctablement, la difficulté notée pour faire obtempérer les transporteurs en dit long sur la gestion de ce secteur névralgique qui demeure jusqu’à alors mal administré. En outre, il n’en demeure pas moins que l’impératif de revoir la gestion de ce secteur reste une nécessité absolue car il est difficile, actuellement, de faire marche arrière et décider un confinement total, gelant ainsi toutes les autres activités, du reste, prolonger la récession de l’économie nationale.

À propos Islam Rayan

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