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Corona : Le discret rebondissement

Est-il en train de revenir en grandes pompes sur scène, ou bien, il n’a jamais vraiment, quitté cette scène. Le covid 19, en dépit des attitudes hautaines de nous autres, il continu, tout de même, à faucher des âmes. Ces âmes fauchées quotidiennement ne constituent plus un événement captant les intérêts du public, tel que les choses se déroulaient, quand Covid19 était encore un nouveau venu, voire encore, un incognito dans les parages. Maintenant, il fait partie intégrante de notre quotidien. Et de ce fait, il est dans nos pensées et nos inquiétudes. Il n’est plus question de faire un retour à la fin de 2019, où les mesures de confinement et les gestes barrières étaient d’une rigueur exceptionnelle. L’on est arrivé à la bonne solution, selon notre conception des choses, c’est faire face à la pandémie mains nues…c’est-à-dire, comme disait l’adage: «Advienne que pourra». A de rares exceptions près, les gestes barrières sont complètement, abandonnées dans les lieux publics. Il ne reste plus que ces anciennes affiches collées aux entrées des immeubles d’une administration ou d’une entreprise, sommant les visiteurs à porter obligatoirement, le masque avant d’entrer dans l’enceinte publique. Tant que la moyenne des décès ne dépasse pas, selon les statistiques officielles, les 06 ou 08 personnes par jour, les gens continueront à se comporter avec une cynique nonchalance, comme si de rien n’était. Il n’y a, au fait, qu’un boom dans le nombre des décès, qui pourrait inciter les gens à changer de comportements, en se montrant méticuleusement respectueux des mesures barrières. Le problème de la discipline publique, comme moyen de lutte préventif contre la pandémie, est posé partout dans le monde et dans toutes les sociétés, plus au moins avec la même intensité…ni les mesures restrictives, ni les amendes plus au moins lourdes, n’ont réussi à mettre à genoux le citoyen dans le monde. C’est à dire, l’Homme épris de sa sacro-sainte» liberté. La chose qu’il sanctifie le plus au monde. C’est tout bonnement, parce que l’Homme, qu’il soit algérien ou autre, devrait sacrifier cette liberté afin de se protéger contre les revers de la contagion. Et c’est là, le grand contraste de sa vie … contre cette contagion discrète et sournoise, l’Homme aurait préféré jouer cartes sur table. Les mesures de confinement qui étaient au début de la guerre, généralisées et obligatoires pour tout le monde. Elles tendent, avec le temps de fléchissement, à devenir individuelles et facultatives.

À propos Abdelkader Benabdellah

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