LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
Le pôle universitaire d’Ouled Fares a abrité, hier, une rencontre des historiens et historiens chercheurs ainsi que des anciens combattants de la glorieuse armée de libération nationale, un monde d’hier témoin et un monde d’aujourd’hui pour savoir ce qui s’est passé, une occasion en ce 68ème anniversaire du déclenchement le 1er Novembre 1954 de la lutte armée à travers tout le territoire national. Le même jour et à la même heure, ALLAH AKBAR, l’heure a sonné, le peuple algérien comme un seul homme a décidé de prendre les armes pour chasser les intrus de 1830 de notre pays. Une rencontre des historiens et une célébration du 1er Novembre où a été évoquée une des pages les plus sombres du colonialisme français et de ses crimes odieux contre l’humanité. Les jeunes étudiants n’ont pas manqué d’être à l’écoute des historiens ; la salle de conférence du pôle universitaire d’Ouled Fares était pleine à craquer car c’est pour eux et rien que pour eux que l’histoire de l’Algérie se narre en ce 1er Novembre tout simplement, diront les historiens, parce que c’est cette jeunesse qui forme aujourd’hui les véritables assises de la continuité de la révolution et du renforcement de la cohésion sociale, il est de notre devoir de rendre un vibrant hommage aux grands hommes de la nation, martyrs et moudjahidines qui sont les grands artisans de l’indépendance du pays. Les historiens diront que la France parle chaque fois des Droits de l’Homme mais chaque fois feint d’ignorer ses crimes perpétrés dans notre pays durant la colonisation ,une colonisation schématisée sur l’analphabétisme du peuple, la démolition des écoles, la falsification de l’histoire de notre pays, l’expulsion des Algériens par cargaisons entières hors des frontières de leur pays, déformer voire changer sciemment le nom des membres d’une même famille à dessein d’effilocher le tissu social national.
