Hydraulique à Chlef. 4,6 milliards pour étancher la soif des douars Nouala et Haramal

A l’approche de la saison des grandes chaleurs au cours de laquelle le mercure affiche plus de 46° à l’ombre, les services de l’hydraulique qui sont conscients de la situation, n’ont pas manqué de répondre aux doléances des citoyens, relatives à l’abondance de l’eau potable en cette période où tenez-vous bien, «une chemise lavée est séchée en moins de 15 minutes», c’est pour décrire réellement ce qu’est l’été à Chlef, des chaleurs extrêmes de mai à septembre auxquelles s’ajoute le calvaire du manque d’eau potable, non seulement pour la population, mais aussi pour leurs bêtes domestiques qui sont leurs seules ressources financières pour subsister, des douars dépourvus d’eau potable car au niveau de certains hameaux, des forages et des puits traditionnels se sont asséchés, mettant du coup des milliers de familles dans une situation de soif désespérée.
Cela dit, pour remédier à cette situation, les pouvoirs publics ont inscrit un grand nombre de projets d’alimentation de la population en ce précieux liquide ; le « Carrefour d’Algérie » qui est un quotidien national d’information de proximité s’est rapproché des habitants de douars Mouala, dans la commune de Labiodh Medjadja et des habitants de douar El Haramel, dans la commune de Sendjas, deux douars souffrant la soif pour lesquels le salut est venu de l’inscription d’un projet d’AEP pour chaque douar ; pour le douar El Haramel, il a été inscrit la réalisation de la pose d’un réseau de distribution à partir d’un bassin d’accumulation alimenté à partir de la station de dessalement de l’eau de mer de Maïnis pour un montant de 3,1 milliards de centimes et pour le douar Nouala dans la commune de Labiodh Medjadja, il a été inscrit la réalisation d’un nouveau puits.