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Constructions illicites entre 2004-2021. «Un festival de désordre»

Oran est malade de son urbanisme. L’anarchie et le mauvais goût qui affectent pratiquement tous les maillons de l’aménagement urbain et de la construction, n’aident pas les autorités concernées à faire respecter les lois de la république. Le pillage des réserves foncières et l’extension anarchique des tissus urbains qui s’étaient exacerbés durant plusieurs années, ont porté à l’évidence un coup fatal à la rigueur urbanistique et à l’esthétique de la deuxième wilaya du pays. Aucune cité, aucun quartier n’est épargné par ce phénomène et cette grave dérive est aujourd’hui le lot de toutes les communes sans exception. L’absence de contrôle couplée aux passes droits et à la corruption de certains responsables et élus dans le passé, ont en effet engendré en quelques années un désordre urbanistique et architectural. Faire un état des lieux de ces pseudo-habitations, qui n’offrent aucune commodité, nécessite des pages entières. Quant aux causes et raisons ayant conduit à cet état de fait, c’est toute une étude sociologique qu’il faut pour comprendre ces comportements qui ont consisté à faire pousser les bidonvilles. Sans qu’aucun responsable ou élu n’ait réagi pour mettre le holà. Ce qui a donné d’innombrables conséquences fâcheuses sont la désurbanisation de la ville, les inondations, les érosions, le raccordement anarchique, la dégradation du cadre de vie, l’occupation des sols impropres à l’habitation, sont les principaux problèmes auxquelles sont confrontées les autorités de la wilaya d’Oran pour disséquer le mal qui ronge la ville d’Oran en particulier. Durant la période 2004 / 2021. La ville a été livrée à l’anarchie totale, période où les constructions anarchiques au niveau d’Oran ouest ont pris de l’ampleur et foisonné au su et au vu de tout le monde, sans qu’aucun auteur soit interpellé ou dérangé par les responsables ou élus du peuple, qui ont laissé faire par incompétence ou souvent, par intérêt, complaisance, connivence ou complicité avec des revendeurs autoproclamés de parcelles entières de terrains érigées, qu’ils écoulent aux prix fort. Pendant cette période, la ville a vu aussi un autre phénomène, des constructions sur les toitures des immeubles, comme si le sol n’était plus en mesure de contenir les dépassements citoyens pour que survienne un autre des plus incroyables dépassements.

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