Malgré les mesures contre la Covid-19. Le relâchement refait surface

Contrairement aux derniers 20 jours du mois de juin dernier, les Oranais semblent ne pas être très conscients que le virus du Covid-19 soit toujours meurtrier et que la situation épidémiologique soit toujours catastrophique. C’est au moment où des dizaines de morts et d’hospitalisés sont annoncés quotidiennement, de nombreux citoyens cessent de respecter les mesures barrières. Notre constat sur le terrain, de jour comme durant les heures de confinement, est inquiétant. Après que des informations parvenaient de plusieurs endroits de la wilaya d’Oran, faisant état du respect du port de bavettes à plus de 95 % de la population, aujourd’hui ce n’est plus le cas. A commencer par les primo-injectés qui pensent avoir un grand pourcentage d’immunité contre le virus du Covid-19. Dans la ville d’Oran et ailleurs, la bavette de protection a tendance à disparaître. On voit plus de monde sans bavette que durant le mois dernier. Au niveau des plages, les baigneurs jouent au jeu du cache-cache, avec les policiers et gendarmes. Le pire dans cette histoire, ce sont les groupes d’adultes réunis devant les cafés fermés. Dans certains endroits, ces mêmes adultes sont assis sur des chaises et des emballages de bouteilles, prêtés par des commerçants. Durant les heures du confinement et malgré les points de contrôle, le nombre de voitures en circulation impose des questions. Le commerce en cachette est bien signalé par des citoyens. En soirée, jusqu’à une heure tardive de la nuit, les groupes de jeunes, en grande majorité sans bavette, se comptent par centaines. Cela a bien permis aux dealers d’activer, au moment où le commerce légal est interdit.