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Délais bancaires et l’informel. Ces casse-têtes chinois

Il n’existe pas d’économie sans risques, se sont accordés à dire les experts et intervenants internationaux qui se sont succédé, hier, au podium, car selon eux, investissement rime avec risque. Or le système bancaire, entre autres la BADR, en Algérie, est passé au crible pour avoir été une entrave à toute velléité d’investissement, affirment les experts dans leurs interventions. Pour eux, le portefeuille agricole de la BADR mérite d’être revu et combien d’agriculteurs ont eu accès aux crédits et pour quelle raison se sont-ils interrogés, après avoir abordé le volet relatif à l’investissement par les Banques. La promotion de l’investissement demeure au coeur de cette rencontre internationale tenue, hier, au CIC à Alger, après deux années consécutives d’une crise sanitaire qui a ébranlé toutes les Nations y compris l’Algérie. Au regard de l’importance et des enjeux, selon les initiateurs de ce rendez-vous international, sur liés à l’investissement en Algérie, en tant que moteur de Développement économique, cet événement a été parrainé par 09 ministres que sont celui de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des exportations, du Transport, de l’Agriculture. L’agriculture s’est taillée la part du lion des conférenciers et à l’Algérien Ouled Moussa Yassine, économiste et enseignant à l’ESB, membre du directoire GRFI Filaha innové, de passer au peigne fin les subventions accordées dans le cadre de l’investissement, lors de sa prestation devant les présents à cette conférence puisque, selon lui, l’agriculture est un domaine important qui utilise de l’engrais intéressant, dit-il, par s’interroger comment lutter contre l’informel. Les interventions ont porté, hier, essentiellement sur la gestion de la Covid-19 et la relance économique, sur la portée continentale de l’industrie pharmaceutique en Algérie, sur l’agroalimentaire et la valorisation des produits agricoles en amont, un investissement d’avenir. Cette conférence abordera, notamment, la problématique de la logistique qui est la clef de développement des économies. Une précision de taille s’impose car il s’agit du rôle de la diaspora dans l’essor économique algérien où il est attendu l’intervention de l’Ambassadeur d’Algérie à Paris, du PDG de la CACI France et de la fondatrice de Cabrouz. Cette conférence internationale tenue, hier au CIC à Alger et qui a rassemblé plus de 600 participants nationaux et internationaux, abordera aussi le volet relatif à la sous-traitance dans l’industrie et l’énergie, considérée comme étant le grand défi de demain. Cette rencontre internationale s’est distinguée par la qualité des thèmes abordés dans le cadre de l’investissement dans les différents secteurs, entre autres la sécurité et l’indépendance alimentaire grâce à la technologie et la numérisation pour se mettre au diapason. Le changement climatique a été abordé par les experts et enseignants algériens. Durant ces deux jours, de nombreux thèmes englobant des secteurs fortement porteurs comme l’énergie l’industrie, le transport, les TIC, les services de santé, l’industrie pharmaceutique, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, la pêche, l’économie de la connaissance et enfin le commerce, seront au menu de 13 sessions plénières et 15 ateliers. Notons que cette conférence internationale a été rehaussée par la présence de Mme Emma Theofelus, vice-ministre de l’Information, de la communication et de technologie de Namibie, et de Benjamin Djoudalbaye, chef de division des politiques, de la diplomatie de la santé et de la communication au Centre africain de contrôle et de prévention « Africa CDC » qui auront en marge de ces travaux, des entretiens sur les relations bilatérales avec leurs homologues algériens.

À propos NADIRA FOUDAD

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