Aid Al Adha est une tradition, une célébration et un sacrifice pour peu qu’il soit partagé avec ceux qui sont dans le besoin. Malheureusement, cela n’a pas été toujours le cas. Les pauvres, considérés par la classe des riches comme les «damnés de la terre», ont longtemps souffert en silence, à cause de l’absence d’un horizon clément mais voilà brusquement qu’une véritable bouffée d’oxygène est injectée en cette fin 2022, houleuse pour le pouvoir d’achat sur les personnes recensées, à Oran, vivant dans la précarité sans ou à faible revenu. Leurs primes de l’Aid El Adha ont été augmentées de valeur, au vu de la montée, somme toute, vertigineuse des prix des moutons. Pour faire face au pouvoir d’achat qui bat sans cesse de l’aile et à la veille des prochaines échéances sacrées tels le Ramadhan, l’Aid Fitr et l’Aid Al Adha, l’exécutif communal d’Oran a décidé de « revoir à la hausse certaines primes de solidarité, en faveur des personnes démunies sans ou à faible revenu, à l’occasion de la prochaine fête sacrée d’Aïd Al Adha», a affirmé, ce lundi, un responsable de l’exécutif communal, au sortir d’une réunion dédiée entre autres au budget primitif 2023 dans son chapitre relatif aux aides sociales ainsi qu’à certains points tels le «renouvellement des contrats» qui lient l’APC d’Oran et les corporations des robes noires et des huissiers de justice pour le prochain exercice. Ainsi, la prime de solidarité de l’Aid Al Adha, spécialement destinée aux pauvres, a été réévaluée à 10.000 DA au lieu de 5.000 DA auparavant. Ce «lifting» opéré dans les montants des aides et des primes sociales s’inscrit dans le cadre de la hausse relativement sensible du budget primitif 2023, comparé à celui de l’année 2022 lequel a été évalué selon ses concepteurs sur la base de la fiche de calcul de recettes et des dépenses, «à quelque 400 milliards de centimes dont un pourcentage de 75% est bouffé par la masse salariale», a ajouté la même source. Le sourire revient donc sur les visages des personnes orphelines, pauvres sans pécule ou au faible rentrée mensuelle de la commune d’Oran qui ont dû certainement été exposés aux aléas et à l’impact de la cherté de la vie courant l’année 2022. A travers cette révision de la prime de solidarité de l‘Aid Al Adha, on peut dire, sans risque de se tromper, que la commune est restée «l’Amie incontournable» et l’«Allié» fidèle à ses engagements envers les personnes pauvres.