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Sans être munie d’une «lettre d’orientation» des UMC. Une citoyenne, mordue par un chien, vaccinée au Service antirabique de Médioni

Dimanche 17 septembre, en soirée, une citoyenne, âgée de 77 ans, accompagnée de son fils, s’est rapprochée du service de Urgences médicales du CHU d’Oran. Elle dit avoir été mordue au niveau de la main gauche par un chien. Cela lui a causé plusieurs hématomes. Deux jeunes médecins lui font alors un lavage avec le sérum et du savon blanc, avant de lui bander la main. Après quoi, la patiente fut priée d’aller au service antirabique, sis juste à quelques mètres à l arrière pour subir le vaccin antirabique. Seulement voilà, pour subir ce vaccin, la malade devait en pratique se faire délivrer une « lettre d’orientation», un document somme toute essentiel qui est d’usage en pareille circonstance et d’ailleurs pour chaque malade admis et transféré vers un autre service du même hôpital ou en dehors. Evidemment, les deux jeunes médecins ont fait convenablement leur travail mais ont argué que la malade pouvait aller «sans être munie d’une lettre d’orientation» vers le service antirabique d’en face et lui demander «verbalement» de lui injecter le vaccin, le cas échéant vers le service antirabique de Médoni. Dans le service antirabique des Urgences, on signifie à la malade «qu’il n’y a pas de vaccin». Un des deux médecins fera bon geste de remettre à la malade son portable si jamais, dira-t-il, «celle-ci aurait besoin de lui une fois au service antirabique de Médioni», tout en lui persistant « qu’on ne pouvait lui délivrer une lettre d’orientation». Il était presque minuit quand la malade a pris son courage entre ses mains et s’est rendue sans ce document au service antirabique de l’Etablissement public de santé de proximité (EPSP) baptisé «Hai Ghoualem», sis dans le quartier de Médioni. Un infirmier de garde du même service lui demande alors une «lettre d’orientation. Se sentant prise à contre-pied, elle lui passe au téléphone le médecin en question. L’infirmier a logiquement respecté la déontologie médicale. Il demande tout en étant fort surpris à son interlocuteur: «Pourquoi, vous ne lui avez pas remis la lettre d’orientation?». Cet infirmier s’est mis au travail. Il lui enlève le bandage lui nettoie la main, lui injecte plusieurs vaccins, fait une radio qui ne décèle aucune cassure des os de la main et enfin remet à la malade une ordonnance de deux médicaments de l’«Augmentin» et du «Paracétamol». La malade en est ressortie toute contente. Il est utile de noter que le service antirabique de l’EPSP de Médioni reçoit environ 450 malades par jour et est spécialisé dans plusieurs prestations clé dont les urgences, la dentition, les consultations médicales, les soins entre autres, enfin tout ce que peut souhaiter un malade, ce qui fait de ce EPSP, selon son personnel, «la convoitise des malades de toute la région d’Oran et même en dehors».

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