Le Plan communal de développement (PCD) est un instrument de planification et d’aménagement du territoire communal. C’est lui qui définit les besoins en opérations et équipements nécessaires à la prise en charge des préoccupations majeures des citoyens qui sont vouées entre autres à l’eau potable, l’électricité l’assainissement, l’étanchéité et l’entretien des écoles, les cantines sans oublier les aménagements urbains. Les PCD sont un élément, somme toute, indispensable à l’amélioration du niveau de vie quotidien. Les communes, non concernées par les Jeux méditerranéens d’Oran de juin dernier, avaient soulevé la problématique eu égard à leurs capacités budgétaires, jugées à cette date, insuffisantes pour répondre aux différentes doléances de leurs populations, en raison pour certaines d’entre elles à la faiblesse de leurs revenus déduits principalement de la fiscalité communale. Il en est alors ressorti d’après certaines situations financières, révélées par certaines de ces communes, que les budgets supplémentaires (BS) 2022 étaient loin de répondre aux préoccupations des citoyens. «C’est à peine si les BS arrivent à satisfaire les masses salariales des travailleurs communaux», avait souligné, il y a, après les JM d’Oran, un maire d’une commune de l’Est de la wilaya, à propos de l’incapacité de sa commune devant les besoins en termes d’opération et d’équipements. Les responsables de la wilaya avaient alors décidé de répondre favorablement à la demande d’aides exprimées par certaines communes dites pauvres contrairement aux communes dont les revenus tirés de la fiscalité avaient été jugés appréciables lesquelles devront logiquement compter sur leurs propres ressources et ne plus dépendre entres autres des aides ou des Fonds des collectivité locales. Parmi ces communes, figurent celles qui étaient présentées comme étant pauvres ou comptant un certain nombre de familles déshéritées et de zones d’ombre.