Le Covid fait encore peur!

La France est actuellement confrontée à une huitième vague épidémique de Covid-19 en phase ascendante, a souligné, mardi, l’immunologue Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, qui a pris la suite du conseil scientifique. Le nombre de personnes hospitalisées pour ou avec le Covid-19 est en effet en hausse depuis deux semaines, et vient de repasser au-dessus de la barre des 15.000. Le nombre de patients pris en charge dans les services de soins critiques est lui en augmentation depuis la semaine dernière et s’établit à 843. Brigitte Autran a estimé que la France connaissait actuellement une huitième vague de l’épidémie de Covid-19 et que celle-ci était toujours en phase ascendante. La vaccination est encouragée et une réflexion est en cours sur un retour à l’obligation de porter un masque. La professeure assure que la pandémie n’est pas encore terminée. «Il faut encore se préoccuper du Covid, a-t-elle insisté. On n’est jamais à l’abri de l’apparition d’un variant qui pourrait être plus virulent. Il faut continuer à se faire tester quand on a l’impression d’avoir des symptômes ou qu’on est contact. Il faut que les laboratoires puissent ‘typer’ quel virus est en cause. Sans ça, on ne saura pas si un variant méchant survient. Il peut y en avoir. La surveillance mondiale reste extrêmement importante». Alors que la pandémie de coronavirus a été officiellement qualifiée de « terminée » dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, cela ne semble pas être le cas en Belgique qui pense au retour du port du masque. La capitale ukrainienne Kiev a recommandé, lundi, le retour au port du masque dans les lieux publics face à une nouvelle vague de Covid-19, alors que le système de santé est sous pression à cause de la guerre. Selon le ministère de la Santé, le Vietnam a détecté le 3 octobre 796 nouveaux cas de coronavirus. Les nouveaux vaccins bivalents, adaptés au variant Omicron, sont désormais proposés aux personnes âgées et aux individus les plus fragiles. Chez nous, la situation n’est plus inquiétante, mais la vigilance devra être de mise d’autant qu’en Occident, on craint vraiment cette vague.