Il reliera, jeudi, l’aéroport de Paris-CDG à sa base à Alger-Houari Boumediene. Ce vol est comme les précédents réservés aux «ressortissants, résidents et détenteurs de visa Type D pour l’espace Schengen». Les clients doivent en outre s’assurer d’être au courant des dernières conditions d’entrée en France, selon son communiqué. ASL Airlines continue de proposer des vols spéciaux vers l’Algérie en ce mois d’octobre. Air France de son côté a prévu de revenir à Alger et Oran, en novembre et décembre, un de ses Airbus A320 s’étant posé dimanche à Alger, en provenance de Roissy. Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a, dans un entretien à la Radio nationale, évoqué l’ouverture des frontières où il a indiqué que la question de l’ouverture des frontières dépend entièrement de la situation épidémiologique, pas seulement en Algérie mais en dehors du pays également, tout en soulignant que certains pays qui entretiennent des liaisons aériennes avec l’Algérie ont des «difficultés chez eux». «Comment imagineriez-vous quand on ouvre demain les frontières, alors que les pays qui sont appelés à nous envoyer des ressortissants et des étrangers, ont des difficultés chez eux et certains referment leurs frontières?», précise-il. La décision de l’ouverture des frontières ne sera discutée que lorsque la situation épidémiologique en Algérie et dans les pays du monde s’améliorera. «C’est surtout en dehors», a-t-il réaffirmé. Il a souligné qu’«il est clair qu’il y a des étudiants et des personnes» qui veulent voyager, mais la situation actuelle empêche cette éventualité.
Appel de rapatriement
Par ailleurs, des députés ont fait appel au Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, afin de consacrer des vols exceptionnels et spéciaux pour le rapatriement des Algériens bloqués dans des pays étrangers vers l’Algérie. La députée, représentante de la zone d’Afrique et du Moyen-Orient, Amira Slim, estime qu’il est nécessaire de planifier des vols spéciaux afin de ramener les Algériens, coincés dans des pays étrangers, rapporte le journal arabophone Djalia dz. Le député Noureddine Belmeddah a mentionné qu’il a contacté à plusieurs reprises la Présidence pour l’ouverture des frontières et devant les dures circonstances et l’évolution de la propagation du virus dans les pays étrangers, cela reste impossible pour le moment.