Un an après le confinement à Wuhan, la situation épidémique s’est grandement améliorée en Chine. Le pays maintient néanmoins des mesures sanitaires drastiques pour éviter une reprise, avec un système de contrôle aux frontières parmi les plus stricts au monde. Le 23 janvier 2020, le gouvernement chinois imposait une quarantaine sur Wuhan, ainsi que plusieurs autres villes de la province de Hubei, dans le centre de la Chine, pour combattre la pandémie de coronavirus. Un an plus tard, les mesures drastiques imposées par les autorités ont porté leurs fruits: aucun cas de Covid-19 n’a été rapporté dans la province de Hubei depuis mai dernier, alors qu’à l’échelle nationale les autorités ont fait état d’un décès en huit mois.
Mais si la plupart des Chinois ont repris une vie normale, le pays reste sous cloche et les rares voyageurs autorisés sur le sol chinois doivent se soumettre à des procédures de contrôle drastiques. Le 26 mars 2020, alors que plusieurs nouveaux cas concernant des voyageurs étrangers ont été recensés en Chine, Pékin annonce la fermeture de ses frontières et la réduction drastique des vols internationaux. « La Chine a décidé de suspendre temporairement l’entrée des étrangers actuellement possesseurs de visas et permis de séjour en cours de validité », indiquait alors le ministère des Affaires étrangères. Depuis, les autorités ont affirmé avoir rapatrié plus de 70 000 chinois. Mais pour les voyageurs étrangers, le pays reste largement inaccessible. « Les voyages de tourisme sont aujourd’hui impossibles » explique-t-on à l’agence de voyage parisienne China Tourism Agency, contactée par France 24. « Nous avons interrompu toute notre activité depuis les annonces de mars, car les agences de voyages comme la notre ne peuvent plus obtenir de visas pour leurs clients auprès de l’ambassade ».
