LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
Tout le monde est loin de savoir que le climat des affaires à Mostaganem ne repose sur, pratiquement, aucune base sérieuse. Il n’y a, à Mostaganem, aucune structure économique visible ni aucune administration, ni aucune organisation patronale capables d’organiser la situation économique de la région. Tout porte à croire qu’une économie locale est une inspiration prophétique et quelle tomberait du ciel. On a aussi tendance à ne pas faire d’efforts ni prendre d’initiatives, ni d’engagement aucun, afin d’améliorer le climat des affaires. A Mostaganem et à l’instar des autres régions du pays, on gère l’économie avec des méthodes orientées comme à l’époque du socialisme. Dans les structures des CCI, des CA et CPRA, existe un directeur qui semble être trop loin des missions de promotion qui lui sont assignées. Le comble de l’histoire est que ces directeurs sont, en général, parachutés grâce à leurs appartenances politiques (TEDJ, MSP, MPA et autres partis ayant été des satellites de l’ancien système). Malgré leur incompétence, ces directeurs sont toujours là dans la perspective de gérer la nouvelle Algérie. L’absence de cohérence dans les investissements, le manque de stratégie, le manque de mécanismes servant à promouvoir l’économie, font que l’économie à Mostaganem est devenue une économie de bazar. Les opérateurs économiques de la wilaya ont souvent été en face d’opportunistes qui prônent le faux discours. Des opportunistes qui ont fait carrière dans la représentation patronale, sans la moindre vergogne. A chaque mandat, ils reviennent avec des méthodes brouillardeuses, consolidant leur position par le mensonge. Enfin, ces organisations sont censées être des forces de proposition, tant à mettre en avant des principes et objectifs cardinaux. Elles devaient représenter et défendre ses adhérents auprès des Pouvoirs publics. Promouvoir le dialogue social à tous les niveaux par la promotion du travail et de la richesse. Comme elles ont l’obligation de promouvoir et développer la coopération avec les organisations professionnelles économiques nationales et internationales. Aujourd’hui, les opérateurs économiques demeurent sans représentation valable ni dans l’industrie (restée parent pauvre) ni dans les autres secteurs économiques. L’exportation à Mostaganem est un discours creux car il n’y a jamais eu de stratégie d’export. Les chiffres retrouvés chez la douane ou au niveau du port sont des expéditions de produits provenant d’autres wilayas. Tant que les représentations patronales et les Chambres ne changent pas de fusil d’épaule, l’économie de la wilaya ira droit au crash. Et les absents ont toujours tort.
