A l’instar des autres villes, Mostaganem est aussi victime de dégradation occasionnée par le vol croissant du mobilier urbain. Il y a quelques années de ça, on s’inquiétait de l’incivisme, de comportements scandaleux, de dégradations qui agressaient le mobilier urbain. En revanche, aujourd’hui on assiste à un autre phénomène beaucoup plus préoccupant. Des voleurs de mobiliers urbains pour la revente en ferraille. Vannes, égouttoirs, avaloirs, couvercles de regards, supports et plaques de signalisation routière, bois de bancs publics, fils électriques, rail de chemin de fer, tapis d’aires de jeux, panneaux d’abribus, clôtures de stades de proximité etc… à soustraire du décor urbain pour le revendre aux barons du marché clandestin. On a tous remarqué que la majorité des avaloirs existant sur le tissu urbain ont été volés et remplacés par de vieux pneus….et les pneus sont mis sur le vide afin d’éviter les accidents. Il faut souligner que depuis l’implantation de l’usine TOSYALI, ce phénomène a pris de l’ampleur mais quelle ampleur ! Cette usine achète mais sans se préoccuper de la provenance des déchets ferreux déposés sur son site. C’est ahurissant de constater que là où il y a de l’argent il y a des espèces de réseaux même non structurés mais ils existent bel et bien. Ceci signifie tout simplement que ceux qui achètent le mobilier soustrait à la ville, connaissent parfaitement sa provenance. Par conséquent ceux là sont des receleurs donc condamnables. On pourrait même parler de réseaux puisque le vol du mobilier urbain ne s’arrête pas. Ces réseaux ne pourraient pas être invisibles puisque des convois incessants de trailers transportent les déchets ferreux vers cette destination connue. On parle de réseaux, c’est presque certain, car là où il y a de l’argent facile à gagner on s’y met même si la loi l’interdit. Tout porte à croire que l’on continue à voler le mobilier urbain dans l’impunité la plus totale puisque ce désastre ne s’arrête pas. Des camionnettes, des charrettes et autres déambulent dans la ville avec un chargement de déchets sans s’inquiéter et personne ne dit rien. Le constat est sans appel, la ville est agressée dans son environnement. Cette situation mutile le cadre de vie pour lequel certains ont travaillé dur. Mostaganem doit se débarrasser de ses énergumènes qui volent, qui saccagent et ruinent la cité pour deux sous.
