Les habitants de la cité 226 logements, Hai Ahmed Zabana (Arzew), reviennent à la charge, dénonçant les conditions de vie difficiles. Ces habitants vivent la promiscuité source d’innombrables problèmes. Face au laxisme des responsables locaux, les habitants ont sollicité le wali d’Oran pour trouver des solutions à leur problème, en premier lieu, le raccordement au gaz de ville. Selon des témoignages recueillis auprès des habitants, cette situation qu’ils qualifient d’insupportable vient à chaque fois que la période hivernale arrive et que les bonbonnes de gaz butane se font de plus en plus rares. « C’est avec peine que nous arrivons à nous procurer ces bouteilles que nous achetons parfois à des prix exorbitants, car presque introuvables en période de froid ». Outre ce problème de gaz de ville, l’éclairage public où, dès la tombée de la nuit surtout en cette période d’hiver, l’insécurité règne sur cette cité qui, pour rappel, est située à la périphérie de la ville sur les hauteurs surplombant (Oued El Mohgoun); plusieurs rues sont dépourvues d’éclairage au point où sortir la nuit ou traverser la cité devient une aventure à risque qui n’a jamais été une sinécure , les agressions se multiplient quotidiennement et même certains taxieurs refusent d’emprunter cette zone. Les opérations de l’entretien de l’éclairage public entamées ici et là n’ont pas duré longtemps. Les mêmes pannes se reproduisent quelques jours après l’intervention. Le problème de cette cité est aussi l’incivisme des citoyens, la situation n’est guère meilleure, ordures ménagères, détritus, déchets solides, etc.… font bon ménage avec une population qui ne s’offusque même pas de cette dégradation environnementale.
