Le ministère de la santé avait annoncé, le 29 septembre dernier, plus de 1.000 cas de paludisme répartis sur plusieurs régions du sud du pays. Il s’agit de 918 cas à Tamanrasset, 96 cas à Adrar, 89 cas à Illizi, 5 cas à Ouargla et 2 cas à Ghardaïa. Le ministre a tenu à rassurer que la situation est gérable, malgré la réapparition de plus de 1000 cas de paludisme dans le Sud du pays. Il ajoute que l’OMS a certifié que l’Algérie est « indemne » de cette maladie. « Tous les cas signalés ont été importés ». Mais dans ses déclarations, le ministre « s’embrouille » et ne donne pas l’origine de cette maladie sans définir le foyer et/ou comment ce moustique, cause du paludisme, a été introduit chez nous. Le ministre avance que ce sont des cas importés soit par les Africains qui sont entrés ou des Algériens qui se sont déplacés ». Pour lui, c’est tout à fait normal de voir les cas de paludisme apparaître dans cette période de l’année, notamment cette année parce qu’il y a eu beaucoup de pluies. Or, il y a eu de la pluie, les années précédentes, sans apparition du paludisme. Il rassure que les équipes d’épidémiologie, de médecins sont sur le terrain et que les médicaments ne manquent pas et n’ont jamais manqué. Ce qui laisse indiquer que l’enquête n’est pas encore achevée et que l’équipe épidémiologique ou autre n’a pas encore déterminé la cause, le fief et autres. Le ministre estime que le moustique responsable de la transmission de la maladie « ne survit pas en dessous de 21 degrés ce qui fera que la situation va un peu se rafraîchir. Mais, ce n’est pas demain que la température baissera au Sud. Jusqu’à ce moment, aucune campagne de sensibilisation contre ce moustique n’a été lancée.