Les habitants du douar Hamlil, dans la commune de Zeboudja qui ont souffert, durant la décennie noire, de l’insécurité, endurent jusqu’à présent des calvaires multiples depuis leur retour au douar après que notre pays ait recouvré paix et sécurité. Ainsi, tous les douars et zones les plus reculées ont enregistré un changement radical sauf le douar Hamlil qui est resté sur le même son de cloche. Nous sommes en 2021 et les citoyens de ce douar Hamlil n’arrêtent pas de demander leur part de l’effort national de développement, un douar marginalisé dont ses citoyens souffrent le calvaire de la soif, le calvaire de l’insécurité en l’absence de l’éclairage public et le calvaire des routes qui le desservent qui sont toutes dégradées. Les citoyens de ce douar Hamlil qui se sont exprimés sur les ondes de radio Chlef, ont tenu à dénoncer la marginalisation à laquelle ils sont confrontés depuis des décennies. En effet, le projet de raccordement des habitations en eau potable existe mais se trouve gelé, un projet d’AEP à partir de la station de dessalement de l’eau de mer de Maïnis. Pour les citoyens du douar Hamlil qui attendent toujours d’étancher leur soif, il y a aussi l’éclairage public qui reste indispensable et qui fait défaut car la nuit, tous les chats sont gris et les délinquants sont libres de courir les rues pour agresser et voler. En somme, un douar à prendre en charge car il est parmi les zones d’ombre envers lesquelles les pouvoirs publics attachent une importance particulière en matière de développement.