Le procureur en chef de la Cour pénale internationale «CPI», Karim Khan, a défendu les mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soulignant l'importance de l'application uniforme des normes judiciaires pour tous les pays en matière de crimes de guerre présumés. Selon Anadolu, Khan a salué la décision du gouvernement britannique d'abandonner son opposition à ces mandats, qui visent également le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, et plusieurs dirigeants du Hamas, dont Yahya Sinwar, Mohammed Deif et Ismail Haniyeh. Khan a expliqué que la CPI devait demander des mandats d’arrêt contre les dirigeants des deux camps pour s’assurer que les gens du monde entier pensent que la Cour applique «la loi de manière égale sur la base de normes communes». «Si l’on avait demandé des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens et non contre Gaza, [certains] auraient dit: «Eh bien, c’est une obscénité» et «Comment est-ce possible?», a-t-il déclaré dans l’interview publiée jeudi. Le président américain Joe Biden a déclaré que la demande de mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens était «scandaleuse». Khan a déclaré à la BBC que certains dirigeants mondiaux avaient fait pression sur lui pour qu'il n'émette pas de mandats d'arrêt. «Plusieurs dirigeants et d'autres personnes me l'ont dit, m'ont conseillé et m'ont mis en garde», a-t-il déclaré. Le procureur en chef de la CPI a également déclaré à la BBC que, contrairement à ses détracteurs, il avait examiné les preuves sur lesquelles reposaient les demandes de mandat. L’Occident n’a pas commenté ces déclarations et plusieurs «gros» journaux n’ont pas rapporté ces déclarations. Mais cet Occident, hypocrite a crié au scandale en annonçant que les autorités mongoles auraient dû exécuter le mandat d'arrêt émis contre Vladimir Poutine, accueilli en grande pompe à Oula Bator. L’Occient, qui a émis de réserves sur la condamnation de Netanyahu, ne cesse de crier sur tous les toits que le membre de la CPI, la Mongolie aurait dû théoriquement faire exécuter le mandat d'arrêt émis contre le chef du Kremlin.