Ce jeudi, la Russie a bombardé Dnipro avec un missile balistique de portée intermédiaire, une première depuis le début du conflit. Bien que conçu pour des charges nucléaires, le missile utilisé portait une charge conventionnelle. Pour éviter toute confusion, Moscou avait prévenu Washington à l'avance. Lors d'un discours télévisé, Vladimir Poutine a confirmé avoir ordonné le tir, marquant une intensification du conflit, tout en renouvelant ses menaces envers l’Occident et avertissant que Moscou pourrait frapper des installations militaires de pays soutenant Kiev. Le 19 novembre, Poutine a signé un décret élargissant les conditions d’emploi des armes nucléaires, alimentant les inquiétudes internationales. Cette mesure semble répondre à l’autorisation américaine permettant à l’Ukraine d’utiliser des missiles longue portée contre la Russie, perçue par Moscou comme une provocation majeure. Après le tir du missile hypersonique russe, la Chine a appelé à la retenue et au dialogue pour résoudre le conflit. Parallèlement, l’OTAN et l’Ukraine se réuniront à Bruxelles pour discuter de cette attaque. L’Alliance atlantique a affirmé que l’usage de ce nouveau missile ne modifierait ni le cours de la guerre ni sa détermination à soutenir l’Ukraine. Aux États-Unis, la décision de Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à frapper en territoire russe avec des missiles longue portée a suscité des critiques de Donald Trump et ses alliés qui l’accusent d’aggraver les tensions. Moscou promet des représailles, tandis que Washington rejette la responsabilité de l’escalade sur la Russie. En toile de fond, des critiques émergent également concernant l’approche américaine envers les conflits en Ukraine et en Palestine, dénonçant un manque de volonté de dialogue. Les Américains font tout pour laisser croire que la Russie chercherait à provoquer une troisième guerre mondiale mais ils oublient que le Monde n’est pas dupe puisque les Américains soutiennent, directement ou indirectement, Netanyahu, condamné par le CPI de génocide et crime contre l’humanité. La Maison Blanche n’a jamais œuvré pour le dialogue tant en Ukraine qu’en Palestine.