D’ici 2030 tous les secteurs publics notamment administratifs et prestataires seront digitalisés en Algérie mais l’Algérie a franchi un grand pas, notamment dans les secteurs clés dont, entre autres, bancaire, financier et éducatif, des secteurs qui n’auront donc pas attendu longtemps pour se mettre en évidence puisqu’ils ont d’ores et déjà amorcé la tendance haussière de l’usage de la numérisation. Il est vrai que la transformation numérique constitue l’un des piliers socles du système de l’éducation nationale dans le sillage de la stratégie numérique 2023 -2027 mais les premiers objectifs devront porter leurs fruits en 2025 soit à deux années de moins, ce qui porte à croire que la numérisation s’est accentuée tant chez les élèves que dans le secteur. Depuis longtemps on réfléchit en Algérie sur l’introduction des technologies de numérique et de l’information pour améliorer les prestations et les rendements du secteur dès lors que le numérique a beaucoup servi en Algérie dans les inscriptions à distance tant pour les enfants âgés de huit et plus au primaire que pour les élèves des instituts d’enseignement à distance. De même que les plateformes d’inscription des demandes d’enseignants contractuels ont eu leur impact engendrant une rapidité et une efficacité dans les intégrations aux postes de manière à permettre de garantir une scolarisation normale et l’achèvement des programmes dans leurs délais. Une certitude de dire que le secteur de l’éducation en Algérie s’est engagé résolument vers une transformation numérique ambitieuse, avec la mise en place de la version 2025 du système d’information du ministère de l’Éducation nationale. Le moins que l’on puisse dire est que cette initiative exige des compétences humaines avérées en plus des ressources logicielles numérisées prévues pour mars 2025, cette nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2025/2030, qui vise à digitaliser tous les secteurs publics du pays. Cette décision a été prise en réponse aux orientations du président Abdelmadjid Tebboune, soulignant l’importance de la numérisation dans l’administration publique. Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé la tenue d’une série de conférences nationales sur la numérisation du secteur, du 13 au 14 janvier 2025, afin de faire le point sur les progrès réalisés. Les objectifs sont multiples : évaluer les avancées en matière de gestion scolaire et pédagogique, identifier les obstacles techniques, matériels et humains, et proposer des solutions concrètes pour les surmonter. Une telle initiative aussi louable sert automatiquement à améliorer l’expérience scolaire des élèves par l’accès facile aux outils numériques. Ces derniers peuvent en effet enrichir les parcours des élèves et accélérer leur apprentissage.
L’un des principaux enjeux consiste à garantir l’efficacité de ce système d’information face aux difficultés techniques que rencontrent encore les utilisateurs, qu’il s’agisse des enseignants, des élèves ou des gestionnaires d’établissements scolaires. Le ministère lancera prochainement une nouvelle version du système d’information, avec des ajustements prenant en compte les problèmes observés et les suggestions des utilisateurs. Pour garantir la réussite de ce projet de transformation numérique, le ministère a prévu la mise en place d’un questionnaire destiné à toutes les parties prenantes du secteur. Du 6 au 19 décembre 2024, enseignants, directeurs d’établissements et parents d’élèves pourront évaluer les différents processus numérisés en place. Cette consultation permettra de recueillir des informations essentielles sur la qualité des services numériques, tout en apportant un diagnostic précis sur les problèmes rencontrés. Le ministère utilisera les résultats de cette évaluation lors des prochaines étapes des conférences de janvier 2025, où il présentera des propositions de solutions et des ajustements pour remédier aux défaillances identifiées. Il ajustera ainsi continuellement le système numérique de l’éducation pour répondre aux besoins réels des utilisateurs, en mettant un accent particulier sur la sécurité des données personnelles et la protection de la vie privée, deux enjeux essentiels dans la mise en place d’un tel système. Le processus de consultation débutera avec des réunions locales dans les inspections administratives le 19 novembre, suivies par des conférences régionales en décembre. Chaque étape de cette démarche se veut participative, permettant à tous les acteurs du secteur éducatif de contribuer à la définition des priorités de la numérisation. Ces échanges aboutiront à des rapports qui seront transmis au niveau national pour validation. Les conférences régionales, programmées pour les 22 et 23 décembre, serviront à analyser les retours des sessions précédentes et à affiner les propositions de numérisation à intégrer dans la version 2025 du système d’information. À l’issue de cette phase, les responsables compileront et enverront les rapports pour une validation finale au niveau national. En janvier 2025, une grande conférence nationale aura lieu pour approuver le bilan global du programme de numérisation. L’objectif est de garantir que chaque aspect de la gestion scolaire et administrative bénéficie d’une solution numérique efficace et accessible.