L’OMS mise tout sur les vaccins!

L'Organisation mondiale de la santé a publié le 5 novembre une liste de 17 bactéries, virus et parasites jugés prioritaires pour le développement urgent de nouveaux vaccins, afin de lutter contre la prolifération croissante de ces agents pathogènes à l'origine d'épidémies mondiales. «Nous faisons cela parce que nous aimerions que le développement des vaccins ne soit plus centré sur le rendement commercial mais sur les besoins régionaux et mondiaux en matière de santé», a déclaré le docteur Mateusz Hasso-Agopsowicz, spécialiste des vaccins à l’OMS, lors d’un point de presse, relaye «Medisite». «Nous faisons cela parce que nous aimerions que le développement des vaccins ne soit plus centré sur le rendement commercial mais sur les besoins régionaux et mondiaux en matière de santé», a déclaré le docteur Mateusz Hasso-Agopsowicz, spécialiste des vaccins à l’OMS, lors d’un point de presse. Pour établir sa liste, l’OMS a sollicité des experts qui ont identifié les dix agents pathogènes prioritaires par région, formant ainsi une liste globale de 17 agents. Parmi eux, cinq étaient considérés comme prioritaires dans toutes les régions. La nouvelle liste mondiale de pathogènes endémiques prioritaires de l’OMS s’inscrit dans le cadre du Programme de vaccination 2030, visant à garantir un accès universel à des vaccins contre les maladies graves. Cet effort complète le plan directeur de l’OMS sur la R&D pour les épidémies, qui cible les agents pathogènes à potentiel pandémique, comme le COVID-19 et le SRAS. Les vaccins contre ces agents pathogènes sont à des stades variés de développement. Certains, comme celui contre l’hépatite C, en sont encore au stade de la recherche, tandis que d’autres, comme celui contre la dengue, sont proches d’une approbation réglementaire ou d’une introduction sur le marché. Selon la docteure Kate O’Brien, directrice du Département Vaccination de l’OMS, ces vaccins pourraient réduire significativement les maladies qui touchent gravement les communautés tout en diminuant les coûts médicaux pour les familles et les systèmes de santé. L’OMS met également en avant l’urgence de développer des vaccins contre le VIH, le paludisme et la tuberculose, responsables collectivement de 2,5 millions de décès annuels.


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