Lors de sa campagne électorale pour la Maison Blanche, le candidat Donald Trump a promis de mettre fin à la guerre à Gaza, sans préciser comment il s'y prendrait. Pourtant, le futur président élu des États-Unis entretient des relations étroites avec Israël, rapportent les médias français et ce depuis son premier mandat présidentiel à la tête de la Maison Blanche. En effet, les médias internationaux spéculent sur cette élection d’un second mandat pour Trump et sur les perspectives de sa politique dans le proche orient. L'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en 2017 marque un tournant pour la politique étrangère américaine, sous le slogan « America First », ou « l’Amérique d’abord ». Le président Républicain défend une approche nationaliste pour préserver les intérêts de son pays. Les États-Unis se désengagent de conflits qui leur coûtent trop cher et repensent leurs alliances stratégiques selon des experts internationaux. Alors à quoi peut-on s’attendre dans la région à l’aube d'un second mandat du candidat Républicain ? Sur le conflit israélo-palestinien et l’Iran, tout porte à croire que le futur président américain, qui entrera en fonctions en janvier 2025, appliquera une politique régionale alignée sur celle de Benyamin Nétanyahou, et dans le droit-fil de son précédent mandat, écrit le quotidien libanais “L’Orient-Le Jour”. Avant la prise de fonctions effective de Donald Trump à la Maison-Blanche, le 20 janvier 2025, s’ouvre une période de transition de rigueur de onze semaines, au cours de laquelle le président sortant, Joe Biden, pourrait bien tenter de prendre des décisions plus fermes à l’encontre de son allié israélien, à la perspective que le républicain prenne le contre-pied de sa politique. Sur le conflit israélo-palestinien et l’Iran. Tout porte à croire que le futur président américain, qui entrera en fonctions en janvier 2025 appliquera une politique régionale alignée sur celle de Benyamin Nétanyahou, et dans le droit-fil de son précédent mandat, écrit le quotidien libanais “L’Orient-Le Jour”. Mais sa volonté annoncée de mettre fin aux guerres pourrait réserver quelques surprises. Cette guerre en Palestine a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent. Pour son second mandat, Donald Trump propose de réviser les engagements militaires des États-Unis en revenant au principe de «l’Amérique d’abord». Il viserait un allégement des interventions militaires et privilégierait les partenariats stratégiques et la vente d’armes. Le nouveau président des États-Unis pourrait aussi pencher vers une politique isolationniste selon des experts internationaux tout en maintenant une présence stratégique sur certaines zones comme le Moyen-Orient, où il pourrait décider de renforcer ses alliances existantes, disent-ils. En attendant ce rendez-vous à la maison Blanche, le bilan et le génocide sur Ghaza s'est alourdi à 43.508 martyrs et 102.684 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué vendredi les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 39 martyrs et 123 blessés.
Génocide sur Ghaza. Trump pourra-t-il mettre fin à la guerre?
- par Nadira FOUDAD
- Le 09 Novembre 2024
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