Examen de la loi de Finances 2025 à l'APN. Le pouvoir d'achat et la cherté focalisent les débats

Incontestablement, la problématique sociale, le pouvoir d'achat et la cherté des prix ont focalisé les interventions des uns et des autres lors de la présentation de la loi de Finances 2025 au niveau de la chambre basse par le ministre des Finances. Les députés avaient interpellé le premier ministre, Nadir Larbaoui, sur cette revendication somme toute logique. Après la présentation des grands axes des dispositions de la loi de Finances 2025 par le premier argentier du pays, les élus se sont déchaînés dans leurs interrogations sur les taxes et les impôts contenus dans les dispositions de ladite loi. Les travaux en séance plénière ont débuté, hier, juste après l'exposé du ministre des Finances sur ce projet de loi calculé, comme à l'accoutumée, sur la base d'un prix de 60 dollars le baril de pétrole, en prévision des fluctuations du marché. Ces séances plénières se concluront par les interventions des chefs de groupes parlementaires, suivies de la réponse du ministre aux questions des députés. L’offensive des parlementaires par des interrogations sur le projet de loi de finances 2025 jugé par les experts comme «le plus important de l’histoire de l’Algérie» et qui, par contre, contient 17 articles qui n'ont aucun intérêt direct avec les dispositions de la loi. La loi table sur un budget colossal de 16.000 milliards de DA, et de nouveaux impôts. Pourtant, certains députés rencontrés dans les couloirs de l'hémicycle, celui du RND, Belarbi Abdennour, député de Tizi-Ouzou, nous ont fait savoir qu'il s'agit de la continuité des efforts de l'Etat qui marque une étape cruciale dans la politique budgétaire. Selon notre interlocuteur, la loi de Finances 2025 prévoit des réformes fiscales et économiques qui stimulent la croissance, la modernisation de l'administration fiscale et consacre une enveloppe conséquente pour les collectivités locales dans le cadre des plans communaux de développement telle la création de l'emploi et l'encouragement de l'investissement créateur de richesses. Ce projet inclut des mesures économiques et sociales significatives initiées par le Président de la République, visant à promouvoir la justice sociale, combattre le chômage, soutenir le pouvoir d’achat des citoyens et protéger les institutions économiques.