Pourquoi, selon un expert, l'Observatoire de contrôle, tel qu'instruit dans la loi de Finances 2010, n'a jamais vu le jour pour un suivi rigoureux des dispositions des différentes Lois de finance ? Le groupe parlementaire du FLN a jugé opportun d'ouvrir le débat sur les dispositions de la loi de Finances 2025 avant qu'elle ne soit soumise pour examen puis adoption par les parlementaires, au niveau de l'APN. Le doyen des partis à majorité parlementaire, au niveau de la Chambre basse, a ouvert le débat, hier, sur les dispositions de la loi de Finances 2025 qui sera soumise incessamment pour examen et adoption. Lors de cette journée parlementaire, selon les interventions des uns et des autres, 18 articles dans la future loi de Finances sont des écrits en surplus, en ce qui concerne la fiscalité et les impôts. Il s'agit notamment, selon des avis mitigés, de la fiscalité pétrolière car on ne peut calculer une loi sur la base d'un prix du baril de pétrole. Le professeur en faculté économique, Abdelhamid Kadi, qui a tenu à passer au peigne fin les dispositions de ladite loi, a eu à décortiquer certains contenus jugés caduques, eu égard au contexte international. L'orateur a énuméré des dysfonctionnements dans plusieurs secteurs, contenus dans la loi de Finances, à l'image du secteur de l'éducation, celui de l'industrie, des télécommunications, des finances surtout concernant la problématique de création de richesses. Après cette journée marathonienne, émaillée d'allocutions et de communications sur l'investissement et sur le rôle des investisseurs dans le nouveau contexte pour hisser l'économie au banc des pays émergents, le professeur a reconnu l'existence de formulation des articles et leur traduction, ce qui crée des incompréhensions pour les députés et pour les responsables et pour notamment les experts par se focaliser sur le Trésor public et sur les carences engendrées pour la gestion financière de certains secteurs. A son tour, un député au niveau de l'APN a abondé dans le même sens que son prédécesseur, en détaillant certains dysfonctionnements relevés dans les lois de Finance surtout en ce qui concerne la thématique relative au déficit budgétaire. Le président du groupe parlementaire du FLN, Nacer Bettiche, qui a eu cette louable initiative d'organiser cette journée parlementaire a, d'emblée, lors de l'ouverture de cet évènement, indiqué que cette journée rentre dans le cadre d'une série de rencontres et de discussions que compte organiser le parti dans la perspective d'engager des débats pour trouver un terrain d'entente et surtout pour baliser le terrain à une meilleure compréhension avec le ministère des Finances sur la problématique du filet social, de la préservation de la dimension sociale et humaine. Le président a alerté sur la non révision des prix et des matières premières pour atténuer les souffrances des citoyens les plus démunis dans les dispositions de ladite loi de Finances 2025, ce qui, d'ailleurs, risque de créer des prises de bec et engendrer des débats houleux, lors des travaux en plénière sur les dispositions de la loi qui seront consacrées aux débats puis à l’adoption de la loi de Finances 2025, au niveau de la Chambre basse.
Journée parlementaire sur la loi de Finances 2025. Le FLN ouvre le bal des débats
- par Nadira FOUDAD
- Le 03 Novembre 2024
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