African Export & Logistics. Payements en ligne: ce casse-tête chinois

Le marché africain est de l'ordre de 01,3 milliard de consommateurs. Les exportations ont plafonné les 07 milliards de dollars en 2023 vers l'Afrique. La Tunisie reste le premier client de l'Algérie avec une part de 64,5% hors hydrocarbures. Ce rendez-vous incontournable de réflexions, de discussions et de rencontres interafricaines a été tenu, hier, à l'hôtel Sheraton à Alger, en présence d’experts des institutions, d’exportateurs, de spécialistes en logiciels et d’acteurs majeurs de l'économie africaine dans les perspectives d'échanges d'idées à travers un riche programme, en communication, basé sur les nouvelles dispositions et avantages consacrés par l'Etat au profit des exportateurs algériens, pour une réussite optimale de leurs opérations commerciales en Afrique, dans le cadre des accords de la ZLECAF, a affirmé le PDG de SEEDI, lors de l’ouverture de ce rendez-vous à Alger qui est la première conférence africaine de l'exportation et de la logistique. Cet évènement a été tenu en présence de plusieurs ambassadeurs et corps diplomatiques accrédités en Algérie dont les ambassadeurs de Mauritanie, de Côte d'Ivoire, du Cameroun et de la RASD, entre autres. Les différents intervenants qui se sont succédé au podium, ont relevé, en dehors d'énormes potentialités mises à la disposition des exportateurs et en dépit de l'existence d'une flotte moderne et d'un important complexe portuaire qui traite jusqu'à 45 millions de tonnes d'exportation, la durée du traitement et l'enlèvement des conteneurs au niveau des ports d'Oran, Djendjen et Annaba. Les entrepôts logistiques à Béchar, Adrar et autres seront d'un grand secours pour les exportateurs. Néanmoins, la menace de la ZLECAF sur le marché algérien et sur les agriculteurs algériens, est à prendre au sérieux. Toutefois, l'adhésion à la ZLECAF offre des potentialités pour développer et offrir des opportunités considérables pour le secteur de l'agriculture par surmonter les défis et par mettre en place des mesures d'accompagnement, selon la représentante du ministère de l'Agriculture. La CAPC est très attentive aux différentes évolutions sur le plan juridique avec la nouvelle loi sur les investissements et la décision politique du Président de la République pour consacrer l’année 2025 comme l’année économique et de promotion des exportations en 2025, a indiqué le vice-président de la Confédération, dans son intervention. Pour Moncef Bouderba, ces modifications et ces réformes d’ouverture sont bénéfiques du commerce extérieur de notre pays avec des investissements créateurs d’emplois et de richesses dans les infrastructures et la logistique pour engager notre industrie dans une activité hors hydrocarbures et orientée vers l’export particulièrement en Afrique. Il conclut par louer tous les mérites à la SEEDI pour cette louable intégration économique africaine et un rapprochement avec nos amis partenaires stratégiques africains pour la mise en place d’un partenariat gagnant-gagnant dans les délais les plus proches et ce, dans l’attente éminente de la mise en place de la Banque centrale algérienne pour une utilisation libre de la monnaie étrangère afin de consolider le commerce international de notre pays et la convertibilité nécessaire à la croissance économique. L'expert Saïd Djelab a passé en peigne fin ce processus d'exportation, depuis les années 60 à nos jours, des droits tarifaires et des démantèlements des droits douaniers concernant les opérations d'import et export, les chaînes de valeur, les protocoles d'investissement, l'ouverture de la flotte aérienne et aéroportuaire, sans oublier la problématique de payement en ligne pour les opérations d'exportation.


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