L'Algérie prévoit d'atteindre une production d'énergie renouvelable de 4 Gigawatts d'ici début 2025, grâce à des investissements en cours, comme l'a annoncé Mourad Issiakhem, directeur de l’efficacité énergétique au Commissariat, aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, lors d'un séminaire à Tizi-Ouzou. Actuellement, le pays génère plus de 600 Mégawatts et a lancé deux projets majeurs, «2.000 MW» et «Solar 1.000 MW», pour soutenir son objectif de 15 GW d'ici 2035. Le premier projet de biogaz a également été lancé à Oued Semar, utilisant 127 puits pour produire de l’électricité. En outre, Issiakhem a souligné l'importance de rationaliser la consommation d'énergie, qui augmente de 4 à 5 % par an, en adoptant des gestes simples pour éviter le gaspillage. Au demeurant, Le directeur général de Green Energy Cluster Algeria, Boukhalfa Yaïci, a souligné, lors d'une intervention à la Radio algérienne, que l'Algérie possède un immense potentiel pour se démarquer dans la production d'hydrogène vert. Il a indiqué que les accords récemment signés entre Sonatrach et des entreprises européennes pourraient jeter les bases de la transition énergétique en Algérie. Yaïci a également précisé que le pays bénéficie de ressources en énergie solaire et éolienne considérables, ainsi que d'un vaste réseau de transport d'électricité et de gaz, ce qui facilite cette production. Il a mis en avant le projet d'installation de 15 000 MW d'énergie solaire photovoltaïque dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables, qui jouera un rôle clé dans la production future d'hydrogène vert et de ses dérivés, en mentionnant également le lancement d'un projet de 3 000 MW. Les accords signés entre Sonatrach et des entreprises européennes visent à mener une étude de faisabilité pour un projet intégré de production d'hydrogène vert en Algérie. Ces accords pourraient faciliter l'investissement dans la production d'hydrogène vert, notamment en explorant l'extraction de l'hydrogène à partir de l'eau et en développant l'industrie des engrais propres, en utilisant les compétences nationales comme celles du complexe pétrochimique d'Arzew. Pour réussir le développement et l'exportation de l'hydrogène vert, il est essentiel de maintenir une coopération entre experts algériens et internationaux, permettant ainsi un échange de connaissances et l'utilisation de nouvelles technologies dans ce domaine.