Nous sommes au XXIème siècle et les transactions en liquide devraient, normalement, faire partie des pratiques financières caduques. Comment vaudrait-on faire partie du monde civilisé et avancer alors que nous ne sommes pas encore libérés des mentalités anciennes, dans les conclusions des transactions commerciales. Je crois que ça fait longtemps que nous avons entendu parler au sujet de l’obligation de ne plus conclure des transactions en liquide, du moins pour les marchés, financièrement importants. Ce sont, en effet nos relations commerciales avec l’étranger, notamment les pays développés, qui nous imposent cette culture de tout réaliser à travers le chèque. Ainsi, l’opérateur algérien ayant cette «phobie» du chèque devrait s’initier à ces pratiques, faisant partie des mesures répondant aux exigences de la modernité …Et, ce n’est pas pour rien que les pouvoirs publics cherchent à habituer l’Algérien à ces pratiques. D’abord, il y a les facteurs de la rapidité, de la sécurité et de la traçabilité des opérations commerciales. L’argent devrait rester à la banque, tout en développant des réseaux de communication interbancaire, efficaces. Sans ces conditions, il faudrait mieux laisser les choses, là où elles sont, habituellement. C’est bon de dépasser les méthodes archaïques, cependant, il serait mieux de réunir les conditions nécessaires pour cela. Ceci ne saurait réussir avec un réseau bancaire de type administratif, toujours fidèle à sa vocation voire à sa mentalité «socialiste». L’existence de succursales affiliées à des banques étrangères dans notre pays, n’a pas pu éveiller l’esprit de concurrence et de perfectionnement chez nos «vieilles» banques instituées pendant l’époque dite «socialiste». Afin de réussir ce grand projet visant à insuffler une nouvelle dynamique dans l’activité de nos banques, il faudrait tout revoir, en adaptant le système ancien aux méthodes de travail très avancées qui se pratiquent ailleurs. Même des pays classés «par préjugés» parmi ceux du tiers-monde avaient réussi le pari de la modernité. En créant des systèmes bancaires, plus attractifs, pratiquement efficaces et opérationnels, sans gène sur les quatre coins du globe. Le Saviez-vous déjà? Un commerce extérieur avec des étrangers, souhaitant encourager l’exportation du produit «made in Algéria» ne saurait réussir sans un système bancaire efficace, adapté aux exigences des partenaires économiques étrangers, notamment de leurs performances bancaires et de leurs mentalités très épanouies. Pour s’intégrer le monde du commerce international, il faudrait remettre en cause tout un système commercial, bancaire, ayant prouvé son inefficacité sur tous les plans et en toutes les occasions… Nous sommes très en retard et ça fait plus de trente ans que nous avons inauguré l’ère du libéralisme économique.



