L’unité nationale est une ligne rouge. ALGÉRIE: UNE ET INDIVISIBLE

Bâtie au prix de luttes séculaires et du sacrifice de générations entières, l’unité nationale n’est ni un concept abstrait ni un slogan opportuniste que l’on agite au gré des événements. Elle est une ligne rouge historique, forgée dans le sang et la résistance, et sa remise en cause relève de l’inconscience, de la manipulation et de la trahison criminelle. Elle s’est construite au fil des siècles par une volonté collective, consciente et historique, donnant naissance à une nation à la fois diverse et indivisible. Cette unité, non négociable, constitue le socle de l’existence de l’État et la garantie de la souveraineté nationale. Toute tentative de fragiliser ce socle ou de présenter certaines régions comme détachables constitue une menace grave et criminelle contre l’histoire, la mémoire et l’avenir du pays. Des voix traîtresses, amplifiées depuis l’étranger ou dissimulées derrière des écrans numériques, tentent aujourd’hui de faire croire que la Kabylie, partie intégrante et indissociable de l’Algérie, pourrait exister en dehors de la nation. Ces discours minoritaires cherchent à travestir une fierté culturelle légitime en instrument de division, exploitent des frustrations, ravivent des blessures anciennes, instrumentalisent les colères populaires et sèment la confusion pour imposer une lecture déformée et dangereuse de la réalité. L’idée de détacher la Kabylie de l’Algérie n’existe que dans l’imaginaire de mécènes et d’idéologues au service de forces obscures. La Kabylie, fière et digne, riche de son histoire, de sa mémoire et de son rôle central dans la construction nationale, n’a jamais demandé à être séparée. Elle n’a mandaté personne pour parler en son nom. Elle a offert à la nation des intellectuels, des combattants, des martyrs et des penseurs qui ont pleinement contribué à la lutte de libération et à l’édification de l’État algérien. Réduire son apport à un argument de rupture ou présenter les Kabyles comme partisans d’une séparation fantasmée constitue une falsification manifeste et criminelle de la réalité. Leur destin reste indissociable de celui de l’ensemble du peuple algérien. Le colonel Mohand Oulhadj demeure l’exemple le plus éloquent des Kabyles qui ont toujours placé l’Algérie au-dessus de tout. En 1963, alors qu’il poursuivait son engagement dans les maquis du FFS en Kabylie, véritables foyers de résistance politique et civique, il répondit sans hésitation à l’appel de la patrie lorsque l’intégrité nationale fut menacée, montrant par son acte que le devoir envers la nation dépasse toutes les ambitions personnelles ou régionales. Durant la Guerre des Sables, il quitte les maquis pour prendre les armes et défendre le territoire avec son bataillon de la wilaya III, combattant aux côtés de ses frères de l’ANP et mettant fin aux rêves expansionnistes de Hassan II. Par son courage et sa détermination, il a démontré que l’unité et la souveraineté de l’Algérie sont sacrées et doivent primer sur toutes les divergences politiques ou locales. Comble de l’ironie, le même Makhzen qui lança ses troupes en 1963 soutient aujourd’hui un mouvement séparatiste, une force occulte qui cherche à semer la division que Mohand Oulhadj a toujours combattue. Fidèle à son histoire et à sa mémoire, la Kabylie rejette ces projets et reste pleinement unie avec le reste du pays, rappelant à tous que loyauté, courage et sacrifice pour la nation demeurent les valeurs fondatrices de l’Algérie. L’Algérie a toujours su surmonter les épreuves les plus dures. Ni la France coloniale, ni les tentatives de division portées par De Gaulle à travers ses projets de partition, de régionalisation ou de recomposition territoriale, ni les luttes armées les plus violentes n’ont pu ébranler ou fissurer cette unité du peuple, forgée dans le sacrifice, la résistance et la conscience d’un destin commun. L’Algérie, qui a vaincu les hordes terroristes islamistes, puise sa force dans un peuple solidaire, dans une histoire partagée et dans la certitude profonde que la nation algérienne ne saurait être morcelée, quelles que soient les manœuvres, les pressions ou les provocations.


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