De son vrai nom Aouda Sadouki. L’actrice Warda Amel tire sa révérence dans l'anonymat

L'héroïne du célèbre chef-d'œuvre "Les enfants de Novembre" du réalisateur Moussa Haddad, Ouarda Amel : de son vrai nom Aouda Sadouki, a tiré sa révérence dans l'indifférence et l'anonymat total des responsables du secteur de la culture et ce, après une longue éclipse de la scène artistique et médiatique. L'artiste et comédienne Ouarda Amel est décédée, suite à une longue maladie. De son vrai nom, Aouda Sadouki, native de la ville de Chlef, elle avait consacré sa carrière au cinéma algérien post indépendance, de par une série de films de guerre et autres, et qui l'ont propulsée comme artiste de talent de la trempe de feu l'actrice Keltoum. Elle était dans les années 70, actrice et mère d'un petit enfant Samir qu'elle laissait à sa maman à El Asnam, pour faire le va-et-vient entre Alger et sa ville natale, tiraillée par son rôle de mère et d'actrice, au service du cinéma et de l'art. La défunte était une amie inséparable avec l'actrice feu Yasmina qui incarnait des rôles talentueux dans des comédies dramatiques auprès de l'acteur feu Mohamed Hilmi. Après le décès tragique dû à un accident de la route de sa meilleure amie l'actrice Yasmina qui avait incarné le rôle de l'épouse du cordonnier ammi Larbi, à ses côtés dans le film "Les enfants de Novembre", où  elle incarnait le rôle de mère du jeune Mourad Bensafi, un chef d'œuvre télévisé intitulé "Les enfants de Novembre" signé feu Moussa Haddad, auprès d'une pléiade de grands artistes tels Said Ouaniche et Larbi Zoukal entre autres.
La grande artiste et comédienne, Ouarda Amel, de son vrai nom Aouda Sadouki, est décédée, lundi à Alger, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA). La défunte était considérée comme l’une des icônes du cinéma et de la télévision en Algérie, en participant, dans les années 1970, à plusieurs films et feuilletons algériens célèbres, aux côtés de grands réalisateurs et comédiens algériens ainsi qu’à des sketchs avec plusieurs humoristes de renommée tels que Hassan Hassani, surnommé "Boubagra".
Parmi les œuvres auxquelles elle a pris part, on retrouve des films cinématographiques et télévisuels, historiques et sociaux tels que Les Enfants de Novembre (1975) de Moussa Haddad, La Grande Tentative (1982) de Djamel Fezzaz, Hassan Taxi (1982) de Mohamed Slim Riad, Samia et son père (1985) de Mustapha Badie, ainsi que des feuilletons dont Al-Massir de Djamel Fezzaz. La défunte Ourda Amel, de son vrai nom Aouda Sadouki, était particulièrement connue du public algérien pour ses rôles de mère, dans lesquels elle excellait, celui de la mère de "Samia" dans le film (comédie sociale) "Samia et son père".