Patrimoine historique. Le wali multiplie les visites sur le terrain

Arrivé à peine depuis deux semaines, le nouveau wali d’Oran montre d’emblée une attention particulière pour la préservation et la valorisation du patrimoine historique de la ville. En moins de quinze jours, il a multiplié les visites sur le terrain et rencontré des associations de la société civile ainsi que tous les directeurs d’exécutifs. Son objectif est clair: lancer des mesures concrètes pour protéger et réhabiliter les vieux quartiers et monuments emblématiques, longtemps négligés. Le quartier de Sidi El Houari, cœur historique de la ville, figure parmi les priorités avec des actions envisagées pour restaurer les façades, réhabiliter le bâti ancien et préserver les espaces publics. Cette démarche, bien que récente, traduit une volonté de conjuguer mémoire et développement. Le wali insiste sur la nécessité d’une coordination entre services de l’urbanisme, associations locales et professionnels du patrimoine, afin que les initiatives soient à la fois durables et efficaces. Les habitants, témoins depuis longtemps de la dégradation de leur cadre de vie, semblent accueillir favorablement ce changement de ton et d’approche. Dans le passé, le patrimoine d’Oran n’a jamais été considéré comme une priorité par les autorités. Les monuments et sites emblématiques ont souffert d’abandon et de dégradation. Aujourd'hui le wali, reconnu par sa connaissance et son expérience en matière de conservation, souhaite inverser cette tendance. Le quartier de Sidi Lahouari, cœur historique de la ville, figure parmi les premières zones concernées, avec des plans pour restaurer les façades, réhabiliter le bâti ancien et protéger les espaces publics. Si tout reste à mettre en œuvre, la rapidité avec laquelle le nouveau wali place le patrimoine au cœur de ses priorités laisse entrevoir un futur prometteur pour la ville d’Oran, où histoire et modernité pourraient enfin se rejoindre.


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